Le Bénin participera, du 20 au 30 septembre prochain, à la 7e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de Maracana. Un rendez-vous continental qui aura lieu à Abidjan, plus précisément au Palais des sports de Treichville. Du côté des Ecureuils maracaniens, les choses ont l’air de traîner. La préparation piétine du fait de l’indisponibilité du Hall des arts, loisirs et sports (Hals) de Cotonou, légué à des structures privées pour la vente des fournitures scolaires. Une situation qui oblige les deux sélections béninoises (seniors et vétérans) à s’entraîner à l’air libre et sur du béton à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Dans ce contexte, quel résultat peut-on attendre des deux équipes béninoises ? A Abidjan, la compétition va se jouer en salle et sur le plancher. Déjà, l’une des conséquences de cette situation est que les deux équipes ont du mal à effectuer une bonne préparation et les entraîneurs ont d’énormes soucis pour asseoir une véritable sélection afin de retenir les meilleurs de la pré-liste. Le Ministre des sports Oswald Homeky est donc interpellé. Les deux sélections nationales doivent travailler dans les conditions optimales. Faut-il le rappeler, pour cette compétition, plusieurs pays sont annoncés. Il s’agit du Burkina-Faso, Cameroun, Gabon, Guinée, Mali, Rd Congo, Sénégal, Togo, Tunisie, la Côte-d’Ivoire (pays hôte). A ceux-ci, s’ajouteront, sauf changement de dernière minute, trois pays invités que sont le Canada, la France, et la Chine. Face à ces pays, la tâche semble compliquée pour les représentants béninois qui doivent encore souffrir le martyr pour s’entraîner dans les meilleures conditions dans leur propre pays.
A.F.S.