Vote de la loi sur le retrait du droit de grève aux magistrats, agents de santé et de sécurité : Le Synares et le Synhub accusent des enseignants du BMP

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Les universitaires réunis au sein du Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares) et du Syndicat national des hospitalo-universitaire (Synhub) s’indignent contre la caution des enseignants d’université membres du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp) du retrait du droit de grève aux magistrats, agents de santé, et de sécurité publique. Dans une déclaration signée conjointement, les deux organisations syndicales de l’enseignement supérieur déplorent la position des professeurs Nago Mathurin, Badirou Aguèmon, Kassa Barthélemy, Gounou Abdoulaye, Bako Arifari Nassirou, Akissoe Noël.

« Comment nos universitaires en sont-ils arrivés là ? Eux, à même demi eux comprendre le rôle du Parlement défini dans l’article 79 de la Constitution, et qui est de légiférer et de contrôler l’action du gouvernement ; eux, qui sont soumis au respect des valeurs éthiques recommandées par leurs statuts particuliers (article 99 du Décret 2010-024 du 15 février 2010 portant statuts particuliers des enseignants du supérieur) d’une part, et par l’Arrêté interministériel 382/MESRS/MTFPRAI/DC/SGM/DRH/DGES/SA du 30 mars 2016 portant création, attribution, organisation et fonctionnement du Conseil d’Ethique des UNB d’autre part ; eux, dont le devoir premier entant qu’enseignants est de servir de modèles et de faire la fierté des universitaires et des démocrates !Comment ont-ils pu tomber si bas ? C’est à juste titre que l’indignation était grande dans le milieu des universitaires », déplore les responsables syndicaux du Synares et du Synhub. A en croire ces derniers, c’est une honte à l’intellect étant donné qu’il est incompréhensible que “députés-enseignants“ s’illustrent par leur appartenance au bloc de la majorité parlementaire connu pour son allégeance au gouvernement (question d’éthique). « Il est incompréhensible et inadmissible que «nos» députés s’illustrent dans le vote de lois scélérates, rejetées en toute logique par la Cour Constitutionnelle, puis remises en scène par« revirement jurisprudentiel » de la nouvelle Cour présidée par Maître Joseph Djogbenou, précédemment Ministre de la justice, lui aussi Enseignant d’université. Il est incompréhensible, inadmissible et indécent que « nos » députés, enseignants du supérieur, soient « initiateurs » de lois objet de grandes controverses et à lourdes conséquences aujourd’hui » lit-on dans la déclaration. « Au total, depuis janvier 2018, nous avons assisté à un recul à grands pas des acquis démocratiques, avec des coups bas, des lois scélérates les unes plus que les autres, qui ont été votées contre le peuple… Puis maintenant et à rythme débridé, le code électoral, la charte des partis politiques et la révision de la loi portant droit de grève en République du Bénin avec sa suppression de fait à tous les travailleurs qui n’auront plus droit qu’à dix(10) jours par an !!!Le nouveau code électoral qui vient d’être adopté, aggrave la fracture sociale et exacerbe la crise de confiance entre le peuple et ses représentants au parlement. Et dire que des universitaires sont comptables de tout cela » s’indignent-ils. Le Syanres et le Synhub invitent “par conséquent, toute la communauté universitaire et le peuple béninois à se lever, à se mobiliser pour faire face à la catastrophe qui est là, vivante et menaçante !“

Aziz BADAROU

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