Interpellé et gardé à vue dans le cadre de l’affaire Ecureuils cadets gate, Quentin Didavi fait partie des personnes relaxées par le tribunal au terme de l’audience du mardi 30 octobre 2018. Bien que le verdict démontre qu’il n’a rien à voir avec l’augmentation des âges des joueurs, Quentin Didavi présente ses excuses au chef de l’Etat et à la famille du football béninois
Communiqué de presse
Le dimanche 2 septembre 2018, alors que notre pays était en terre nigérienne pour participer au tournoi qualificatif pour la CAN des cadets U-17, une mauvaise nouvelle s’est répandue sur toute la nation. Le Bénin venait d’être disqualifié de la compétition suite au test d’IRM qui a révélé la tricherie sur l’âge de nos joueurs. Cette honte internationale a amené le gouvernement de notre pays à porter plainte et une enquête judiciaire a été ouverte afin de situer les responsabilités. C’est ainsi que j’ai été écouté et gardé à vue à la brigade criminelle puis présenté au Procureur de la République qui a décidé de me placer. Au terme de l’audience en FD, les responsabilités ont été situées. J’ai été purement et simplement relaxé. Je voudrais rendre un vibrant hommage à la justice de mon pays. Je voudrais profiter de l’occasion pour demander pardon au Père de la Nation, le Président de la République, Chef de l’Etat, Mr Patrice Talon, son gouvernement et à l’ensemble du vaillant peuple béninois pour les désagréments.
Je voudrais aussi présenter mes excuses à la famille du football béninois tout en invitant les présidents de clubs à ne plus endosser aucune responsabilité en matière de fraude sur l’âge des joueurs.
Enfin je voudrais nous inviter à rester ensemble pour la vraie renaissance de notre sport roi.
Signé
Quentin Didavi