Tournée nationale de vulgarisation des réformes au Fac : Gilbert Dehou-Malè apporte de bonne nouvelle aux acteurs culturels
(15 milliards désormais pour soulager les peines des créateurs)
Le Directeur du Fonds des arts et de la culture(Fac), Gilbert Déhou-Malè est en tournée nationale pour informer les acteurs et promoteurs culturels sur les biens fondés des réformes en cours au sein de l’institution dont il a la charge. Lundi 19 novembre dernier, après l’étape de Calavi, c’est au tour de Cotonou de voir ses acteurs rassemblés au ciné le Bénin où le Directeur s’est attelé au même exercice.
Plus rien ne sera comme avant. Les potentiels acteurs qui s’investissent réellement dans la promotion et le développement de la culture béninoise doivent pouvoir désormais bénéficier du fruit de leurs efforts. Les différentes réformes qui sont en cours d’opération au sein du Fonds des arts et de la culture favoriseront désormais de pareilles choses. De 5milliards le Fonds est passé à 15 milliards, y compris désormais le volet, détection de talent et la bonification qui s’élèvent respectivement à 6 et 4 milliards. Selon le Directeur, ces fonds seront dorénavant équitablement répartis. « Fini les désordres, fini la corruption et autres vices qui gangrènent la promotion de la culture béninoise », ses propos du directeur ne sont pas anodins. Le Fonds ne comptera désormais que sept administrateurs au lieu de la quinzaine qui siégeait auparavant. Et leur rôle ne se limitera qu’à la supervision dans la gestion.Par ailleurs, contrairement à ce que l’opinion pense, le Fonds de bonification n’est pas destiné à un prêt remboursable, mais plutôt pour accompagner les entreprises culturelles. C’est-à-dire que ces fonds dits de bonification serviront de subvention de l’Etat à la création des entreprises culturelles. Une façon pour le gouvernement de stimuler les acteurs culturels à l’esprit d’entrepreneuriat.« D’ici quelques années, les artistes doivent pouvoir vivre de leur art. Pour cela, il faut qu’on s’apprête tous à faire ce que la loi dit. Le secteur artistique et culturel ne doit plus être le refuge des fainéants ou des ratés de la société », souligne le D/Fac, Gilbert Dèhou-Malè, pour exhorter les uns et les autres à la rigueur et à la discipline dans le travail.
Teddy GANDIGBE