9ème Congrès de la Société africaine de parasitologie (Soap) à Cotonou : Des réflexions sur les perspectives d’élimination des parasitoses
Les travaux du 9ème Congrès de la société africaine de parasitologie se déroulent depuis hier, mercredi, 05 décembre 2018 à Azalai hôtel de Cotonou. Ce rendez-vous scientifique qui réunit des chercheurs, scientifiques et acteurs de la santé permettra d’approfondir des réflexions sur les défis et perspectives d’élimination des parasitoses. Cette assise qui se tient jusqu’au 7 décembre prochain a connu la présence de Dorothée Akoko Kindé Gazard, présidente en exercice de la Soap…
Trois jours durant, les élites de la recherche en parasitologie et mycologie harmoniseront leurs connaissances et expériences dans l’optique de parvenir à des solutions et stratégies efficaces d’élimination des parasitoses en Afrique. « Les parasitoses : défis et perspectives d’élimination », c’est le thème qui focalisera les attentions durant les travaux du 9ème Congrès de la Soap à Cotonou. Environ 300 participants prennent part à cette rencontre qui vise à encourager les recherches fondamentales et appliquées en parasitologie. Coparrainée par le ministre de la santé et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et soutenue par l’Institut de recherche pour le développement (Ird), la présente assise permettra aux participants d’aborder des thématiques comme l’épidémiologie, le diagnostic et traitement des mycoses, la résistance aux médicaments antiparasitaires, la bio-écologie et résistance des vecteurs, les aspects socio-anthropologiques et économiques des parasitoses. Tout en souhaitant la bienvenue aux participants, la présidente de la Soap, Dorothée Akoko Kindé Gazard a dit toute sa joue quant à la forte mobilisation autour des défis d’élimination des parasitoses. Dans sa conférence inaugurale sur le thème « transmission parasitologique de la pathologie parasitaire : enjeux et défis en Afrique », Prof Albert Same Ekobo du Cameroun a exposé la situation relative à la transition épidémiologique, la transition démographique et au déclin des maladies infectieuses. Ceci pour souligner l’impact des efforts consentis jusqu’ici. A l’en croire, la transition épidémiologique résulte de la conjugaison des facteurs démographiques et épidémiologiques. “La régression de la pathologie parasitaire est une réalité que l’Oms a endossée dès sa création en 1948 par son engagement à réduire en priorité les maladies les plus répandues“, a-t-il martelé. Les travaux se sont poursuivis en sessions autour des thématiques en attendant la cérémonie d’ouverture officielle prévue pour ce jour, jeudi, 06 décembre 2018. Notons que le Bénin est membre fondateur de la Soap par le biais de la Société béninoise de parasitologie-mycologie (Sobepam).
Aziz BADAROU