Après l’Atlantique-Littoral, l’Atacora-Donga et le Borgou : Le D/Fac Gilbert Deou Malè reprend son bâton de pèlerin
Le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture est allé au contact des acteurs culturels des départements de l’Ouémé et du plateau, précisément à Pobè. Cette descente s’inscrit dans le cadre de la tournée d’information et de sensibilisation sur les nouvelles réformes au sein du FAC que l’autorité a entamée il y a peu. Elles concernent principalement les nouvelles conditions d’attribution de l’aide du Fonds à la promotion des œuvres culturelles. Après les départements du Littoral, de l’Atlantique, de l’Atacora, de la Donga et du Borgou en Novembre et décembre 2018, Gilbert Deou Malè était avec les artistes et acteurs culturels des départements de l’Ouémé et du Plateau, mercredi 06 Février 2019. Dans le Plateau, c’est la Direction Départementale du Tourisme, des Sports et de la Culture à Pobè qui a accueilli la rencontre. Dès l’entame des échanges, le directeur départemental Laïssi BANKOLE a remercié l’autorité culturelle pour son déplacement et son management. Il va exhorter les artistes de sa compétence territoriale à suivre religieusement l’exposé du Directeur Général du FAC et à lui poser toutes les questions possibles de compréhension sur les modalités de financement des œuvres culturelles. Les échanges ont été des plus cordiaux. Gilbert Deou Malè fera remarquer dans un langage accessible à tous les artistes et acteurs culturels que, l’ancien fonds, le Fonds d’Aide à la culture, est décédé et que le nouveau bébé, c’est le Fonds des Arts et de la Culture, un bébé qui symbolise le nouveau départ dans le monde culturel. Il souligne aussi que contrairement aux mauvaises langues qui véhiculent que c’est parce que le chef de l’Etat Patrice Talon a voulu amputer l’aide aux artistes qu’il a changé de dénomination au fonds, qu’il l’a plutôt davantage renforcé en augmentant la cagnotte. En plus des aides qu’apportait le Fac défunt donc, le Fac nouvelle génération ajoute de nouveaux produits tels que le fonds de bonification et la détection des talents. Aussi, les nouvelles réformes permettent-elles à tout artiste de bénéficier des mêmes chances de subventions du Fac. « Les nouvelles réformes sont destinées à rendre meilleures les conditions de vie et de travail des artistes qui pourront vivre pleinement de leur métier » précise le DG. Mais pour y parvenir, il faut désormais être professionnel et apprendre la rédaction de projet culturel poursuit-il. Il a tenu également à leur expliquer qu’un franc CFA bénéficié du Fonds des Arts et de la Culture doit être justifié ; ce qui veut dire qu’au terme de l’exécution d’un projet financé par le FAC, le promoteur ou bénéficiaire est tenu d’en produire un rapport qu’il ou elle dépose à la direction du Fac. Plus besoin aussi de passer par des intermédiaires comme autrefois avant de bénéficier du financement du fonds. La séance était riche en échange entre Gilbert DEOU MALE, lui-même artiste compositeur-chanteur de la musique traditionnelle et ses collègues. C’est donc dans une ambiance de satisfaction de part et d’autre que la rencontre s’est achevée à Pobè. Le Directeur Général du FAC et sa délégation ont ensuite mis le cap sur le département de l’Ouémé où il s’est livré au même exercice.
TG