Les visages graves, impassibles. Une démarche majestueuse et apeurante. Une maîtrise du corps à couper le soufle et qui symphatisait harmonieusement avec la musique des fanfares de la police Républicaine. Tout en eux dégageait l’allure de grands guerriers. Du coup, l’admiration ne s’est pas faite prier. Hervé Samson Hounwanou et sa troupe ont séduit. Fait récemment Commandant de l’armée béninoise, il a su conduire avec maestria le second peloton du 1er Bataillon de Commandos Parachutistes, basé à Ouassa. Un corps craint et reconnu pour la discipline qui y règne. Généralement, à chaque »messe » des 1ers août, il suscite d’ailleurs assez d’intérêt de la part des populations. Tel corps, tels hommes est-on donc tenté de dire. En tout cas, ce 1er août 2019, au cours de leur passage, ils ont encore fait l’unanimité. On y dénote un véritable travail de pressing fait en amont. C’était beau à voir tout simplement. Les commentaires sur les réseaux sociaux en disent d’ailleurs long. «Je suis animé par un sentiment de fierté», peut confier le Commandant en second du bataillon au soir de ce défilé des forces armées béninoises qui consacre le 59ème anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. A César ce qui est à César. Bravo ! A toutes fins utiles, le commandant Hervé Samson Hounwanou est Saint Cyrien de formation. Il a choisi les TAP comme arme. Marié, il est père de trois enfants.
M.M