Victime d’escroquerie et abus de confiance: Un béninois de la diaspora dénonce un agent de la Présidence !
Déçu, le sieur Tchibozo Jean-Luc, un béninois de la diaspora se dit victime d’escroquerie et accuse un agent en service à la Présidence de la République. Dans son intervention sur une radio à Cotonou, ce chef d’entreprise qui vit loin du Bénin depuis une trentaine d’années estime ressentir désormais du dégoût pour sa terre natale. En effet, ce dernier ayant des démêlées profondes avec sa famille, s’est lié d’amitié avec un jeune Béninois du nom de Lionel C. G résidant à Cococodji afin que celui-ci l’aide à s’enrôler pour le Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (Ravip). Une amitié qui s’est très tôt étendue à la famille du jeune garçon avec qui, le sieur Tchibozo a sympathisé. Se sentant en confiance avec ses nouvelles connaissances, il n’a pas hésité à confier la gestion de la filiale de sa société au Bénin à la famille notamment au père du garçon, Alphonse G en service à la Présidence de la République, selon ses déclarations. Outre plus de deux millions Francs Cfa, à lui soutirés sous prétexte que sa société devrait postuler pour des appels d’offres, le sieur Tchibozo estime avoir déboursé, à la demande de la famille, plus de huit millions de francs Cfa pour des rituels de serpent fétiche et de jumeaux. « Il m’a été demandé 200 mille pour le rituel et les statuettes de jumeaux, je n’ai rien eu jusqu’à présent. De même, pour les rituels du serpent fétiche, il m’a été réclamé 170 mille mais rien depuis », a-t-il lancé. Mais avant le jeune homme lui aurait pris environ un million de francs pour la consultation du Fâ. Chose qui s’est révélée être du folklore. Le hic est que le père, une fois informé, a proféré des menaces à l’encontre du sieur Tchibozo qui crie à l’arnaque. Il estime avoir écrit au Procureur de la République et au Chef de l’Etat afin que justice lui soit rendue. Des jours sombres s’annonceraient donc pour cet agent Alphonse G en service à la Présidence de la République.
M.M