Echauffourées des 1er et 2 mai à Cotonou : Le Fan club Yayi nie toute implication de l’ancien président
Les échauffourées des 1er et 2 mai qui ont secoué la ville de Cotonou continuent de nourrir l’actualité. A la faveur d’une déclaration, le Fan Club Yayi Boni nie toute implication de l’ancien président du Bénin et apporte des clarifications. D’autres sujets relatifs notamment à la Décision de la Commission africaine de droits de l’homme et des peuples (Cadhp) et à l’évaluation des enseignants ont également fait l’objet de décryptage.
« Les événements des 1er et 2 mai n’ont jamais été commandités par Yayi comme on continue de faire croire à l’opinion », le Fan Club Yayi a tenu à le marteler. « L’ancien Président était tranquillement dans sa résidence quand subitement sa résidence a été encerclée par les engins militaires et policiers », ont déclaré les membres du Club. Les populations ayant donc perçu cette mobilisation des militaires, se sont très rapidement mobilisées constituant ainsi un bouclier humain pour empêcher l’enlèvement de l’ancien Président. Aucun meeting n’était prévu au domicile de l’ancien Président, informent-ils. Pour le Fan Club, il ne pouvait en être autrement car Yayi Boni s’est forgé une popularité à travers ses actions à caractère social : « L’icône de la césarienne gratuite, de la scolarisation gratuite des filles, des micro-crédits aux plus pauvres, de la route du développement qui est passé par le développement du secteur routier sous son mandat, l’icône qui a fait de l’enseignement supérieur ‘’un must pour tout détenteur du baccalauréat’’ ; n’avait pas à sonner le glas de la mobilisation pour qu’accourent en masse et par centaine de milliers, les béninois … », ont-ils laissé entendre.
Evoquant la Décision de la Cadhp, le Fan Club a fait savoir qu’elle vient entériner les écueils que relevaient les avocats du Président Yayi. Car selon la déclaration, après les événements qui ont eu lieu et l’encerclement du domicile de Boni Yayi qui a suivi, ses avocats ont fait un recours immédiat face à ce qu’on peut appeler « une brimade sans précédent des droits à la liberté d’aller et venir d’un citoyen. Du moment où Boni Yayi est déjà à l’extérieur pour suivre ses soins, il serait aujourd’hui inutile pour la Cour d’ouvrir un procès, vu que la situation d’injustice à l’endroit de Boni Yayi est déjà rétablie », feront-ils remarquer.
S’agissant l’évaluation des enseignants, le Fan Club estime qu’elle ne répond à aucune norme légale. « Aucun texte ne la prévoit et les textes en la matière prévoient les mécanismes d’évaluation des enseignants en situation de classe », concluront-ils.
Mike Mahouna