Entretien avec la présidente de la chambre de commerce ivoiro-portugaise : «Le maracana est un sport d’avenir, merveilleux et unique», dixit Filomena Lopes

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Imperturbable et proche de la soixantaine, cette dame de fer a été dénichée par le président Bleu Charlemagne. Au départ réticente, elle va adopter le maracana comme l’autre partie de sa vie. Calme, pondérée et sereine, elle estime qu’elle a eu une autre idée de la discipline au départ. Actuellement, son objectif est de faire en sorte que le maracana aille vite en Angola, au Portugal, au Cap Vert, au Brésil… Elle compte faire le tour de la sous-région pour que cette discipline soit pratiquée par un grand nombre de fonctionnaires pour son caractère social, sanitaire, convivial et unique. Son invite à la gent féminine, est de se ruer vers ce sport.

 

Bonjour Mme présentez-vous à nos lecteurs

Je suis Madame Filomena Lopes Borges, présidente de la CCIP (Chambre du  commerce  international portugaise) et de la Chambre de commerce ivoiro-Portugaise  et membre d’honneur de la  FIMADA (Fédération Ivoirienne de Maracana et Disciplines Associées). J’ai eu l’insigne honneur d’être cooptée par les membres de la fédération internationale de Maracana association, l’instance suprême de la pratique de la discipline de par le monde.

Qu’est-ce qui vous a plu jusqu’à ce que vous vous intéressez au Maracana?

Du fait d’être un sport à tout âge et pas trop de temps de jeu et très amusant, plus adéquat au bien-être et à une bonne santé physique et mentale des pratiquants, un sport qui prépare nos futurs responsables d’entreprises pour la cohésion sociale et économique. J’ai vu le projet très intéressant. J’y ai adhéré très rapidement.

 

Concrètement quelle sera votre côte part?

Ok. Je veux et j’ai déjà parlé aux pays lusophones  pour adhérer à la fédération qui vient d’obtenir son siège en Côte-d’Ivoire et qui a déjà 18 pays affiliés et  d’autres qui s’inscrivent déjà et qui pratiquent à plein temps le maracana, comme  le Canada, la Belgique, la France, les Etats-Unis. J’irai à la recherche d’un financement pour les constructions et équipement du futur siège. C’est un vaste projet mais nous y arriverons. Il faut un grand management autour de ce projet très porteur pour le futur des maracaniers de par le monde. On va y arriver.

Que représente pour vous ce sport?

Loisir et  bonne  santé, avoir une meilleure santé. C’est un sport pour tous les âges. Ce que les autres n’ont pas. Au maracana on peut avoir les sensations d’un jeune de 20 ans en ayant 50. On compétit pour son pays, sa région et pour sa commune. On a les mêmes émotions qu’on a finies d’avoir quand on quitte la scène sportive. Il faut y être pour comprendre. J’ai été surprise de voir des ministres, des chefs d’entreprises, des directeurs généraux en train de courir pour défendre les couleurs de leurs institutions. C’est formidable et unique. Il faut venir le pratiquer pour le savoir. C’est un sport merveilleux et social. Le maçon joue contre le ministre. Le vidangeur peut battre le chef d’entreprise ou le directeur de cabinet. Honnêtement, dans quel sport vous aviez vu cela, dites-moi. C’est unique et féerique.

Pourquoi n’avez-vous pas décidé d’aller vers les autres sports ?

Dans mon enfance, c’est un sport que je pratiquais  avec des amis et plus tard avec mes enfants, j’aime ça. Je ne savais pas que c’était le maracana. A deux ou dix vous pouvez déjà jouer sans attendre le grand nombre. On n’a pas besoin du score plutôt de l’ambiance et de la présence de ses amis autour de soi. Le plus important, c’est la santé, la joie de vivre. Les résultats on s’en foutait pas mal. C’est passionnant tout ceci. Santé, joie de vivre et amour du prochain.

Hormis le fait de faire adhérer les pays lusophones à cette discipline, est-ce que vous comptez mener des actions dans certains pays comme le Bénin, le Togo, le Burkina-Faso… après la Côte-d’Ivoire?

Bien sûr !!!  Mais il faut commencer quelque part et moi c’est en Côte-d’Ivoire d’abord. Il faut y aller étape par étape. Je viendrai vous voir au Bénin. Il y a la question des infrastructures, du financement et de la pratique de la discipline. Il faut que tout le monde adhère à ce sport en dehors des autres. C’est un sport unique et sans correspondant. Les gens ne comprennent pas encore la force de cette discipline sous les Tropiques. Il faut aller leur faire connaître cela dans un management de réseau. Au départ, je n’étais pas maracanière mais aujourd’hui, c’est une partie de ma vie. Je ne peux plus me séparer du maracana jusqu’à la fin de mes jours. Il y a de l’ambiance, du sport, des rencontres, des opportunités, la joie de vivre et l’entraide sans oublier la santé. Quoi de mieux ?

Votre mot de la fin pour conclure cet entretien

J’invite le maximum de gens à pratiquer  le maracana, particulièrement les jeunes filles et les femmes quel que soit leur âge  pour une nouvelle mentalité  de progrès. Cela participe à leur éclosion sociale, mentale et psychique. Une femme qui pratique le sport et celui de compétition réfléchit autrement et impacte mieux sa société. C’est un enjeu planétaire et surtout féminin et il faut que dans tous les pays et surtout les pays lusophones, les mentalités changent. Je vous remercie

M.M.

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