Sécurité au Bénin : L’Union européenne toujours inquiète

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La délégation de l’Union européenne (Ue) au Bénin, continue de prendre langue avec les acteurs des médias.  Hier, mercredi 21 août 2019, à son siège à Cotonou, c’est le tour des responsables de presse, d’être reçus par le Chef de la Délégation, autour d’un déjeuner de presse. A cet effet, en scrutant plusieurs sujets, il a clairement soutenu qu’en matière de sécurité,   le Bénin doit faire encore beaucoup d’effort pour rassurer ses partenaires européens.

 

Après les responsables de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), le Chef de la délégation de l’Ue, s’entretient à bâtons rompus avec les acteurs des médias. Une occasion qui a permis à Oliver Nette, de revenir sur les grands axes de la coopération entre l’Ue et le Bénin. Dans le domaine sécuritaire,  le Chef de la Délégation a expliqué que l’Ue n’est pas encore rassurée. «  Pas de catastrophisme mais nous sommes inquiets », a-t-il clarifié, faisant ainsi allusion, au climat d’insécurité qui caractérise le Bénin, depuis l’enlèvement par des extrémistes de deux Français et la mort de leur guide Béninois dans le parc de la Pendjari. Pour faire  face efficament  au phénomène, deux projets pilotes sécuritaires ont étés initiés, par le Bénin et l’Ue suite aux études faites par les expert de la Société civile et  de l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontalières (Abegief), qui selon ses dires, leur ont permis d’identifier des zones à « risques ». Ainsi, le premier projet, déjà finalisé à l’en croire, prend en compte les villes de Malanville, de Djougou, de Nikki et environs. « Le second qui va prendre corps l’année prochaine aura pour but d’aider à surveiller la frontière Bénino-burkinabè et dans lequel, la France et la Belgique ont le lead. Il faudra aussi créer un espace de dialogue entre les populations de ces zones, pour les aider à faire face aux problèmes entre les nomades et les sédentaires et les questions intrareligieuses et interreligieuses. Leur vie sociale doit aussi être préoccuper les gouvernants. « Cela ne veut en aucun cas dire, que les autres zones notamment du Sud, sont délaissées. C’est juste que nous avons décidé de commencer par ces régions » a précisé Oliver Nette.

 

Le diplomate a aussi abordé le volet éducation et encourage le Bénin dans sa vision de valoriser la formation professionnelle et technique. Déclarant que l’Ue accompagne déjà le Bénin dans le domaine énergétique, il n’a pas manqué de louer la création des tribunaux de commerce qui pour lui, font un effort pour délibérer avec célérité. Néanmoins sur le même sujet, il a déploré la lenteur administrative des dossiers vidés dans ces tribunaux au niveau des Cours d’appel. Toujours dans le secteur  de la justice,  notamment la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), le Chef de la Délégation de l’Ue a déploré le fait  que certains articles qui fondent cette nouvelle juridiction, rendent difficile la Coopération entre le Bénin et des structures internationales. Avant de finir, il a par ailleurs parlant de politique, regretté la tenue des élections législatives sans l’Opposition et constaté que jusque-là, c’est le statu quo. Préoccupé par la liberté de la presse au Bénin, il a rappelé  que la Haac doit garantir cette liberté. Laquelle liberté pour lui, doit être caractérisée par exemple, par le retour du Quotidien La Nouvelle Tribune dans toutes ses formes, dans le gotha médiatique béninois.

 

Janvier GBEDO (Coll.)

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