Le Maire de Cotonou Isidore GNONLONFOUN a rencontré, ce mercredi 21 Août 2019, les femmes vendeuses du marché Dantokpa qui exercent illégalement aux alentours de la pharmacie « Les 4 Thérapies » et les syndicats des transporteurs responsables des stationnements anarchiques dans la ville. C’est une séance qui fait suite aux opérations de dégagement des espaces publics en cours dans la ville.
Conscient du rôle combien important que jouent les femmes dans l’équilibre socio-économique des ménages, grâce à leurs revenus, le Maire Isidore GNONLONFOUN, en bon père de famille, a décidé de rassembler ces acteurs pour, d’une part les sensibiliser davantage sur les enjeux de cette opération de salubrité publique, d’autre part déterminer de commun accord avec elles, des solutions alternatives leur permettant de poursuivre l’exercice de leurs activités commerciales dans la paix et la sécurité, tout en garantissant la fluidité du trafic aux alentours du marché.
Dans ses explications aux participants à la séance, le secrétaire général de la Mairie Mme Christiane CAPO-CHICHI leur a fait comprendre qu’un marché ne s’anime pas sur les trottoirs, mais plutôt à l’intérieur. Elle a fait cas des nombreuses concertations entre le Maire, le Chef du quartier Dantokpa et les responsables de femmes. Des séances qui ont permis de prendre des dispositions pour un heureux aboutissement de la situation.
Egalement présent à la rencontre, le Chef du quartier Dantokpa n’a pas manqué de repréciser que les vendeuses concernées sont principalement celles qui vendent à la sauvette et celles qui opéraient le long des caniveaux à ciel ouvert. C’est pourquoi, il les exhorte à céder aux exigences des autorités en quittant les espaces et artères publics.
Le Maire de Cotonou a tenu à rassurer ces femmes de l’ouverture prochaine des marchés mobiles dans la vile de Cotonou. « C’est une initiative déjà en vigueur dans les pays développés. A cet effet, il y aura des voies qui seront fermées », a-t-il confié avant de souligner que le Bénin est sorti premier sur les quinze pays de l’espace CEDEAO dans la cadre de la libre circulation. ‘’Le Maire ne veut pas votre malheur. Car, le Bénin sans les femmes et les femmes sans le Maire constitue une équation difficile à résoudre’’.
Toutes ces explications ont convaincu les femmes qui ont invité le Maire à plaider pour la restitution de leurs marchandises confisquées au niveau des commissariats de police. Pour leur part, les responsables des syndicats des transporteurs ont formulé quelques doléances à l’endroit de l’autorité qui a promis en tenir compte.
Tout en acceptant de trouver des solutions alternatives pour la poursuite des activités commerciales, les autorités municipales restent fermes sur le respect des textes en vigueur dans la République. Car force doit rester à la loi.
M.M