La collaboration technique du programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin a permis aux forces de sécurité publique de mettre la main sur environ 900 kg d’ivoires d’éléphants dans plusieurs localités du Bénin. C’est des centaines de pointes illégalement prélevées sur des éléphants qui sont des espèces intégralement protégées. On se souvient encore des 56 kg saisis à Tanguiéta en août 2014, des 24 kg saisis en novembre 2017 à Djougou, des 252 kg saisis en octobre 2018, des 18 kg saisies à Cotonou en juin 2020 pour ne citer que ces cas. En plus de ceux-ci, il faut ajouter d’autres défenses des pachydermes arrêtés avec les trafiquants accrochés à la vente illicite des ivoires malgré les nombreuses sensibilisations répressives. Cet appui important apporté au gouvernement depuis 2014 dans la lutte contre la criminalité faunique a permis de renforcer la protection du patrimoine faunique du Bénin et de la sous-région. A cela il faut ajouter l’engagement du pouvoir central à dissiper les menaces sur les éléphants, a conduit au vote de la loi N°2021-04 relative au commerce international des espèces de faune et de flores sauvages menacées d’extinction. C’est la preuve que les locataires du palais des gouverneurs de Porto-Novo sont aussi soucieux de la protection des animaux sauvages protégés. Cette action salutaire a réjoui les activistes qui ont apprécié à sa juste valeur le vote de cette loi. En plus de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et de son décret d’application, les acteurs de lutte disposent davantage d’outils juridiques pour contrer les présumés trafiquants des ivoires et autres trophées d’espèces intégralement protégées. AALF-Bénin du réseau EAGLE, a toujours ses manches retroussées pour continuer à prêter mains fortes au gouvernement pour la protection des espèces fauniques. Il faut aussi reconnaitre l’accompagnement de la justice qui ne cesse de jouer son rôle. Car, de ces kg d’ivoires saisis entre 2014 et 2020, la justice n’a pas manqué d’appliquer les lois en vigueur au Bénin.
M.M