Kassa Landry, lauréat du 5ème Batch du Programme ABE de la Jica “: C’est plus que de la joie, c’est de la reconnaissance…“

Deux béninois sont bénéficiaires de la 5ème promotion du Programme African Business Education for youth (Abe). Il s’agit de Landry Kassa et de Nicole Chabi. Ces derniers sont alors gratifiés d’une bourse d’études et de stages au Japon. Landry Kassa poursuivra ses études en agroéconomie dans une université japonaise précisément l’université de Tokyo durant trois ans. Son séjour sera également ponctué par un stage dans une entreprise nippone. Faut-il le souligner, le gouvernement du Japon, à travers ce programme piloté par la Jica, entend renforcer son appui pour une croissance dynamique de l’Afrique en s’appuyant sur le partenariat public-privé. Pour Landry Kassa, c’est plus que de la joie qui l’anime à la veille de son départ au pays du soleil levant. Lire l’interview !

Dites-nous brièvement comment s’est déroulé le processus ayant abouti à votre sélection comme bénéficiaire de l’Initiative ABE ?

J’ai eu l’annonce sur les réseaux sociaux, je dirai que j’ai eu l’information dans un groupe Messenger par l’intermédiaire d’un de mes professeurs. J’ai postulé et j’ai pris part au processus qui s’est déroulé en quatre étapes. Il y a eu la présélection à travers les dossiers que nous avons déposés au siège de la Jica. Après le filtrage, j’ai été appelé pour participer à des examens écrits en informatique et en anglais. Après ces examens écrits que j’ai passés avec succès, on m’a encore rappelé pour un entretien avec le personnel de la Jica-Bénin, le représentant résident pour s’assurer que je maîtrisais les tenants et les aboutissants du programme auquel j’ai postulé et si j’étais vraiment prêt à revenir au Bénin pour contribuer au développement national et non me comporter comme si j’étais en vacances au Japon. Après cela, nous avons été rappelés pour un entretien avec des universités japonaises en direct. La dernière étape consistait à discuter avec un responsable de l’université qui m’a choisi et l’université qui a accepté ma candidature est l’Université de Tokyo.

Alors, Landry Kassa, trois ans en terre japonaise pour poursuivre vos études en agroéconomie, c’est ce qui vous attend à présent. Dite-nous, quels sont les sentiments qui vous animent ?

Dire que j’ai de la joie serait peu dire, c’est plus que de la joie, c’est de la reconnaissance, de la gratitude envers la Jica (Agence japonaise de coopération internationale) pour m’avoir donné cette chance d’aller diversifier mes connaissances, aller acquérir de nouvelles innovations pour venir contribuer au développement de notre pays. C’est de la gratitude envers ma famille qui m’a soutenu.

Un message à l’endroit des jeunes béninois à propos des bourses de la Jica ?

C’est une bourse de l’effort, ce n’est pas une bourse donnée, arrangée. Pour obtenir cette bourse, il faudra travailler ardemment pour y parvenir. J’aime beaucoup cette citation de Nelson Mandela « çà semble toujours impossible tant que ce n’est pas encore fait ». Pour procéder à des changements qualitatifs dans notre pays, il revient aux jeunes de le faire, de prendre leurs responsabilités. C’est aux jeunes d’aller acquérir des connaissances qu’il faut pour le faire et si notre pays n’a pas suffisamment de ressources pour nous permettre de le faire, nous avons le devoir de chercher, de fouiller et de pouvoir le faire.

Propos recueillis par Aziz BADAROU

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