Restriction des libertés et misère de la population : L’Unstb et la Cstb appellent le peuple à une marche le 13 septembre

(Lire l’appel conjoint des deux centrale et confédération syndicales)

 

Appel de l’Unstb et de la cstb a la marche pacifique des travailleurs, le 13 septembre 2018 a 08 heures a la bourse du travail de cotonou

Camarades travailleurs,

Le pouvoir du Président Patrice TALON, après le refus obstiné de satisfaire les revendications des travailleurs, objet d’intenses grèves et de diverses manifestations de protestation  en 2018, a multiplié et  intensifié les actes attentatoires aux libertés : le retrait du droit de grève aux magistrats et aux travailleurs de la santé ; la condamnation arbitraire de Laurent METONGNON et de ses coaccusés ; la campagne mensongère contre les travailleurs en général et en particulier contre ceux de la santé, les magistrats et les enseignants dans le dessein de les livrer à la vindicte populaire ; le test provocateur dit d’évaluation  diagnostique aux enseignants de la maternelle et du primaire à des fins inavouées ; le manque criard d’enseignants et d’agents de santé, dans les écoles, collèges et universités publics, et dans des centres de santé et hôpitaux, publics ; la prise de mesures répressives contre les hospitalo-universitaires ; le gel de la gestion de la carrière des travailleurs ; la liquidation du reste des sociétés d’état comme LIBERCOM-SA, Bénin TELECOM-SA infrastructures et services avec leur cortège de licenciements massifs jetant des milliers de travailleurs au chômage ; le maintien des milliers d’enseignants contractuels de la maternelle, du primaire et du secondaire et aussi des agents de la santé sans salaire depuis une décennie ; la répression judiciaire et la suspension, arbitraires de toute activité professionnelle de neuf (09) inspecteurs de l’enseignement secondaire ; des mutations arbitraires punitives et provocatrices que viennent d’opérer les ministres de l’enseignement  primaire et du secondaire, Messieurs Salimane KARIMOU et Mahougnon KAKPO, viennent parachever l’œuvre de destruction de l’école en ruine, parfois sur recommandation des hommes politiques. Le cas du Couffo est particulièrement criard où sur 148 enseignants mutés pour fait de grève, au nord du pays pour la plupart, seulement 41 sont affectés pour les remplacer ; après les travailleurs de la santé et les magistrats, le droit de grève vient d’être presque retiré à tous les autres travailleurs du public et du privé ; les différentes taxes, sur internet, sur les ponts péage et autres impôts élevés, viennent aggraver la misère des travailleurs et de tous les pauvres. Les poursuites judiciaires de tous les opposants politiques font de notre pays un état de non droit.                 

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