3ème jour de célébration des 70 ans de L’ITI : ‘’7 milliards de voisins’’ rappelle la nécessité du vivre ensemble

Au troisième jour de la célébration du 70e anniversaire de l’Institut international de théâtre, le 24 septembre 2018, un trio de comédiens béninois a égayé le public avec la représentation du spectacle « 7 milliards de voisins » mis en scène par Carlos Zinsou. Une pièce de Giovanni Houansou qui évoque l’intolérance, la guerre, la xénophobie, ou simplement le vivre ensemble.

‘’7 milliards de voisins’’ ou 7 milliards de problèmes pourrait-on être tenté de dire. C’est une pièce qui retrace la vie de deux étudiants, Igor et Polo ainsi que celle d’Helena une femme réfugiée. Les deux premiers partagent la même pièce d’habitation en résidence universitaire mais ils ont des caractères diamétralement opposés. Il va donc naître un conflit permanent entre ces deux étudiants. Au moment où l’un allume la lumière pour faire la lecture, l’autre estime que cette lumière le dérange et lui donne de l’insomnie. Ce dernier de répliquer que l’obscurité aussi lui donne ‘’l’obscurophobie’’. Ou encore pendant qu’Igor veut travailler, Polo, lui, veut écouter la radio. L’idée de la division de la chambre en deux n’apportera rien comme solution à ce rapport antagoniste entre les deux cohabitants. Il a fallu l’arrivée d’une femme du nom d’Helena. Cette réfugiée qui a vécu les affres de la guerre dans son pays (viol, génocide, famine, xénophobie…). Une situation désastreuse qui montre aux deux antagonistes que des maux comme la xénophobie, l’intolérance, etc., peuvent conduire à la guerre dans un pays. Et chacun des sept milliards d’habitants sur cette planète est ainsi mis devant ses responsabilités quant à la préservation de la concorde. Autrement dit : vivre libres ensemble ou crever ? Le spectacle est saisissant à la faveur de la performance des trois acteurs sur scène qui font montre d’une grande maîtrise de leur corps, de leur voix, et de l’espace scénique. L’humour est au rendez-vous, détendant de temps à autre l’atmosphère que le sérieux et la gravité du sujet imposent. Il faut reconnaître également la précision de la régie avec les lumières et le son qui accompagnent la réception chez le spectateur.

Source : Awalé Afriki

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