Ccib/Après la relecture des textes : Les opérateurs économiques se tournent vers Patrice Talon

Les dirigeants actuels de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) finiront leur mandat très critiqué en décembre prochain. La nouvelle équipe doit pouvoir relever de grands défis. Mais il va falloir d’abord organiser une élection libre et transparente. 

 Le président de la Ccib et son équipe remettront en jeu leur mandat en décembre 2018. En 2013, ils ont été élus après une longue crise. Jean-Baptiste Sachivi avait été désigné par ses pairs après une période de transition agitée. Mais cinq (05) ans après une gestion toujours faite de conflits internes, la Ccib devrait connaître une petite révolution. D’ailleurs, pour éviter l’impasse à la tête de l’institution, et lui permettre de retrouver ses lettres de noblesse, le gouvernement réfléchit déjà aux dispositions pratiques. Il s’agit particulièrement de la relecture des textes encadrant les élections consulaires, la convocation du corps électoral ainsi que l’élaboration d’un budget conséquent. En effet, il faut que les élections soient organisées à bonne date afin de relancer la machine Ccib qui reste, soulignons-le, le partenaire économique privilégié du gouvernement. Seulement, malgré les efforts déployés par l’Exécutif pour faciliter l’organisation d’une élection libre et transparente, des opérateurs économiques grognent déjà. Ils montrent que le processus électoral accuse du retard. Pour eux, la Ccib a déjà beaucoup souffert des querelles du passé et il y a lieu de lui éviter des déchirements et blocages inutiles afin de rassurer le monde des affaires local. En réalité, il faut nécessairement réussir à organiser les élections dans un délai raisonnable pour relever la Ccib des sentiers battus. Le gouvernement et les opérateurs économiques gagneront beaucoup à concrétiser  cet objectif majeur.

 

Mike MAHOUNA

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