Succès du Bénin face à l’Algérie 1-0 : Acte 2 – D’un «Héros» à un «zéro» qui voulait gâcher la fête…

Les Ecureuils du Bénin sont sortis victorieux de leur confrontation face aux Fennecs d’Algérie (1-0), mardi 16 octobre dernier, dans une rencontre épique comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) Cameroun 2018. Mais un «zéro» voulait volontairement gâcher la fête…

Condamnés à s’imposer devant l’Algérie pour se coller au peloton de tête de la poule D des éliminatoires de la Can Cameroun 2018, les Ecureuils du Bénin, transcendés, engagés et volontiers dans l’effort mais aussi poussés par un public acquis à leur cause, ont fait le plus dur en ouvrant le score. Ceci, juste après le premier quart d’heure du match. Un but marqué du plat de pied par Sessi d’Almeida (1-0, 16e) après un bon travail du capitaine Stéphane Sessegnon. Mais dans ce match, un acteur s’est illustré de façon négative du début jusqu’à la fin de la rencontre. Il s’agit de l’arbitre central, le Namibien Jackson Pavaza. Il a laissé une copie à la limite médiocre, pour ne pas dire nulle. Il s’est révélé un arbitre de rue. Appelé à être neutre, impartial, surtout que l’enjeu était de taille, l’homme s’est montré très sentimentaliste. Il a montré une carence inexplicable au vu de tout ce qu’il a sifflé durant la confrontation. Des décisions sans fondement, des arbitrages non-sens. L’arbitre Pavaza a préféré ne rien voir quand les Ecureuils ont le ballon et ne jure que pour l’Algérie. La majorité de ses coups de sifflet était à l’encontre du Bénin. Aurait-il eu peur du président de la Commission des arbitres de la Caf qui est un Algérien ? ou, veut-il garantir sa place à l’international en sifflant de la sorte ? En tout cas, ses successions de décisions incomprises ont obligé Stéphane Sessegnon qui, en bon capitaine, s’est rapproché de lui pour quelques échanges. S’en est suivi un carton jaune pour contestation puis un rouge même si personne ne sait la nature de l’échange. Aussi, au-delà du carton rouge qui a obligé les Béninois à évoluer à 10 puis les 10 minutes d’arrêt de jeu qui se sont transformés en 13 minutes, Jackson Pavaza, ayons la foi de le dire, est tout sauf un arbitre de football. Il mérite d’être radié du corps arbitrale de la Caf pour non maîtrise des règles de jeu en vigueur. Il a voulu volontairement gâché un travail abattu dans la souffrance par tout un peuple et toute une équipe.Seulement, ce mardi 16 octobre, les dieux du football étaient tout simplement Béninois. Et la fête a eu lieu malgré lui, malgré ‘’Pavaza’’…

 

Abdul Fataï SANNI

Écureuils du BéninFootballNationalSport
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