Après l’appel des avocats dans le dossier Cnss-Bibe : La Criet se saisit du cas Mètongnon et cie

Après leur condamnation en première instance dans l’affaire Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) – Banque internationale du Bénin (Bibe), Laurent Mètongnon et co-accusés seront face aux juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) le 15 novembre 2018, pour y être à nouveau jugés. C’est ce qu’a déclaré son avocat Me Aboubacar Baparapé hier mercredi 7 novembre 2018 à Cotonou, aux micros de certains médias.

5 ans de prison et 1 million d’amende pour Laurent Metongon. 2 ans de prison avec une amende de 1 million de Franc cfa pour ses six autres co-accusés. C’était le verdict  du Tribunal de première instance de première classe (Tpi) de Cotonou, à l’encontre des mis en cause le 31 juillet dernier. Ceci, dans le dossier ‘’rétro-commission sur le placement de 17 milliards de Francs cfa de la Cnss, à la Bibe. Ainsi, après cette décision du juge Rodolphe Azo dans ce dossier, l’ancien président du conseil d’administration de la Cnss et cie, devront à nouveau plaider dans le même dossier pas en appel comme prévu, mais devant une autre juridiction qu’est la Criet. Une situation qui désole Me Aboubacar Baparapé, un des avocats de Laurent Metongnon. Pour lui, son client avait interjeté appel de la décision rendue en première instance. Il dit ne donc pas comprendre l’intention de la Criet, à vouloir juger son client, en lieu et place de la cour d’appel. « On tombe des nues parce que Laurent Metongnon et ses co-accusés ont  été condamnés à des peines d’emprisonnement  et pécuniaires à l’État béninois. Au terme de cette décision, nous, nous avons relevé appel. La cour d’appel devrait se saisir de ce dossier et juger en dernier ressort. Mais on m’appelle pour me dire que vos clients seront passibles de jugement, devant la Criet. Je dis, si la Criet prend le dossier, la décision qu’il en résultera serait quoi ? » s’interroge l’avocat. Pour finir, il annonce que le dossier a tellement évolué que les accusés seraient déjà transférés vers une autre prison. « Son épouse (celle de Laurent Metongnon, ndlr) m’a alerté pour me dire que son mari et ses co-inculpés seraient transférés à la prison civile de Misserété, ce matin », a laissé entendre Aboubacar Baparapé.

 

Janvier GBEDO (Stag)

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