Boycott de l’évaluation intellectuelle et pédagogique : Des demandes d’explications adressées aux censeurs, surveillants…

Ce fut simplement, un fiasco samedi dernier. L’évaluation intellectuelle et pédagogique a été boycottée par les enseignants de secondaire. Leur menace a été mise à exécution malgré les tentatives d’intimidation, dénoncées par ceux-ci. Dans plusieurs centres de composition, seulement quelques-uns ont planché. La démarche de sensibilisation aura été donc un échec. Déjà ce lundi, 14 janvier 2019, les directeurs départementaux ont été instruits à l’effet d’exiger des chefs d’établissements publics d’enseignement secondaire, des explications de la part de leurs collaborateurs administratifs à savoir censeurs, surveillants et comptables n’ayant pas pris part à l’évaluation intellectuelle pédagogique. Un délai de quarante-huit heures soit les concernés doivent justifier leur absence au plus tard mercredi, 16 janvier 2019. Si pour le gouvernement, cette évaluation vise à identifier les véritables besoins de formation au profit des enseignants du secondaire en situation de classe ou en poste dans les administrations des collèges et lycées de l’enseignement secondaire général afin de rendre le système éducatif plus performant, les enseignants pensent que la mesure est inopportune et que les vrais problèmes de l’école béninoise sont ailleurs. D’ailleurs, ces derniers se disent prêts à subir les conséquences de leur acte. Une position tranchée qui complique davantage la tâche au gouvernement. En tout cas, le feuilleton ne fait que commencer.

 

Aziz BADAROU

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