Quinzaine de la cinématographie dans le cadre du nouvel an chinois : Projection du 1er film à Ganvié

Le volet cinématographique envisagé dans la programmation de la fête du printemps chinois a enclenché sa phase effective. La cité lacustre de Ganvié a accueilli mercredi 06 février 2019, le premier film de la sérié de 15 qui devrait meubler la campagne cinématographique prévu pour couvrir Quinze villes à savoir : Abomey-Calavi, Ganvié, Abomey, Bohicon, Dassa, Savalou, Savè, Parakou, Ouidah, Comè, Grand-Popo, Lokossa, Adjarra, Porto-Novo et Cotonou. C’est donc parti pour 15 soirées de projections gratuites de films chinois dans 15 villes béninoises. Pour l’heure,  Ganvié a accueilli le film intitulé ‘’Once China’’ sur un écran de 6 mètres sur 4 exposé devant un beau monde complètement hypnotisé par son ampleur. Le long métrage d’environ 1h 15min retraçait l’histoire de la Chine antique au sein de laquelle régnaient en maître des monarques hostiles à la culture étrangère, principalement occidentale. La trame montre un clan de jeunes gens dénommé ‘’Le lotus blanc’’ ayant à leur tête un inconditionnel conservateur qui ne tolère sous aucune forme la culture étrangère, encore moins la religion. Leur fureur contre ceux qui ont l’esprit d’ouverture dans le pays, a non seulement, occasionné beaucoup de dégâts et de pertes en vies humaines, mais elle a, par ailleurs, réduit des milliers de populations à leur plus simple expression. Des casses par-ci, des incendies par-là, le groupuscule d’hommes intraitables sur les questions de la tradition semaient le chaos partout dans leur alentour, en tout cas chez ceux qui ont opté pour l’adhésion et pour  l’intégration d’autres groupes socioculturels. Ces actes de massacre sont moulés dans une variété d’arts martiaux qui impressionnait fortement le public qui était venu nombreux savourer cette délice cinématographique offert par Gangan Productions et le centre culturel chinois. Le dénouement de film a visiblement donné satisfaction aux cinéphiles de la circonstance. L’acteur principal que la masse semble bien connaître, Jet Lee, est venu mettre un terme aux actions du groupe rebelle. Dans son rôle de docteur utilisant les méthodes traditionnelles chinoises pour guérir les patients, le protagoniste prône tout de même la complémentarité entre les cultures et l’union des peuples. Ce qui lui a aussi valu des déboires qu’il a essuyés tout le long de la trame. Il s’en est sorti indemne grâce aux techniques du Kung Fu, du Taï schi et du Whu schu qu’il maîtrise de manière impressionnante. Ce film a permis au public de se rendre à l’évidence que le monde ne peut évoluer que dans l’union sincère. «La chine est la troisième puissance du monde en matière de la production cinématographique après les Etats-Unis et l’Inde, avec 500 à 800 réalisations par an» fait savoir Wei Jun le Directeur du centre culturel chinois.

 

Teddy GANDIGBE 

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