Fait ambassadeur de paix et dialogue inter-religieux: Moïse Kérékou prend fonction

Moïse Kérékou entre officiellement dans ses nouvelles fonctions d’ambassadeur de paix et dialogue inter-religieux. Ceci, après une rencontre d’échanges, tenue mercredi 09 janvier 2019, avec le Professeur Albert Tévoédjrè au Théophania, la maison africaine de la paix à Adjati, à Porto-Novo
Dans ses nouveaux habits d’ambassadeur de paix et dialogue inter-religieux depuis le 17 août 2018, Moïse Kérékou a pris fonction. Accompagné d’une délégation de dix personnes dont un prêtre catholique, le père Hyacinthe Vitonou, un imam, l’imam Faissou Adégbola, un dignitaire de religion endogène Kpêyéton Houansodji, un sociologue, un juriste, un économiste, un journaliste…, tous travaillant pour la promotion de la paix, il s’est rendu chez celui qui lui a confié cette nouvelle mission, pour prendre conseils. A leur arrivée, les attendait déjà le couple Tévoedjrè. Le Professeur Albert Tévoédjrè, en guise de lettre de créance mais verbale, a prononcé quelques mots, à l’endroit du nouvel ambassadeur. « Il faut faire la promotion de la paix pour faire reculer les barrières de la haine, de l’animosité, de la guerre qui sont à la base des conflits et de la misère. Et pour y arriver, les religions ont un grand rôle à y jouer. Ici au Théophania, c’est la convergence de tous ceux qui croient en un seul Dieu unique. Votre présence ici est très importante parce qu’il y a toujours Satan qui nous menace et qu’il faut l’anéantir. Il faut que la paix règne par l’éradication de la violence », a-t-il déclaré après avoir remercié fortement Moïse Kérékou pour avoir accepté cette charge. Profitant de l’occasion, le père Vitonou a loué l’initiative. « Tout ce que j’ai vu ici m’édifie car l’accusation qu’on porte aux religions c’est qu’elles sont sources de conflit. Si on sent la nécessité de nous mettre ensemble pour la paix c’est salutaire. Dans nos cultures endogènes africaines, on nous initie au vivre-ensemble. Si une structure prend la responsabilité de s’en charger, nous les religieux on doit encourager cela car la paix est un bien inaliénable et en tant que religion, nous devons travailler pour la culture de la paix. La religion ne doit pas être instrumentalisée, elle doit contribuer à la paix », a-t-il laissé entendre. Quant à l’imam Adégbola, il a mis l’accent sur la notion du « voisin » en Islam. Cette notion, dira-t-il, favorise la paix puisque le voisin c’est les 40 premières maisons autour de soi et encourage la cohésion et la communication entre des gens de diverses religions. L’audience a aussi permis à l’ambassadeur Kérékou d’offrir quelques quatre livres à son commettant. Une visite guidée de la maison africaine de la paix construite, a reconnu le Professeur Tévoédjrè, sur une terre héritée de son feu père originaire d’Adjati, a mis terme à la rencontre.

Janvier GBEDO (Stag)

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