Attendue pour se tenir hier jeudi 14 février 2019 à la Cour suprême à Porto-Novo, l’audience qui devrait connaitre du cas de la révocation de l’ancien Maire de Cotonou, Léhady Soglo, n’a plus eu lieu. Autrement dit, les parties en procès devront garder leur patience pendant une semaine encore, avant l’ouverture effective des débats.
Jeudi 21 février 2019. C’est la nouvelle date fixée par le juge en charge du dossier de révocation de l’ancien patron de l’hôtel de ville de Cotonou, par le gouvernement de Patrice Talon. La raison ayant sous-tendu ce renvoi est la communication des dernières observations, à l’avocat de Léhady Soglo. Lesquelles observations datent plus précisément du 18 août 2018, selon Me Alfred Bocovo, avocat de la défense. « Ce qu’il faut attendre, c’est de voir ce que les adversaires qui sont en face ont comme arguments à nous opposer. En retour, s’il y a des questions nouvelles ou des problèmes qu’ils soulèvent, j’essayerai d’y répondre », a-t-il attesté. Toujours à l’entendre, son espérance de voir les débats enfin s’ouvrir à la date nouvellement fixée est grande. Son client, Léhady Soglo, qui a trouvé exil en France a été suspendu de ses fonctions de Maire de la ville de Cotonou par le Ministre en charge de la décentralisation, Barnabé Dassigli, le vendredi 28 juillet 2018, pour ‘’aliénation des biens domaniaux, augmentation des frais de représentation de la Maire en 2017…’’. Révocation définitive s’en est alors suivie, le 02 août de la même année par le gouvernement, en conseil des ministres.
Janvier GBEDO (Stag)