Célébration de la journée internationale du théâtre: Les Editions ‘’Wéziza’’ commémorent deux icônes

En ce jour, mercredi 27 mars 2019, où le monde entier est en train de célébrer le théâtre, deux figures emblématiques de cet art au Bénin ont été placées sous les feux de la rampe au siège du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Les Editions ‘’Wéziza’’ ont voulu rendre un hommage spécial à la comédienne Eliane Chagas et à Koffi Gaou, l’autre bête de la scène, que le commun des amoureux du théâtre et des fans appellent ‘’Doyen’’. C’est à la faveur de la publication de deux ouvrages autobiographiques que la maison d’Edition a pris l’initiative d’immortaliser ceux-là qu’il convient d’appeler aujourd’hui des icônes du monde théâtral béninois. Deux bouquins de poche dans lesquels est gravée, blanc sur noir, l’historique de la carrière des deux acteurs célébrés, ainsi que des témoignages vivants des personnes ayant côtoyé de près ou de loin ces derniers.
C’était une cérémonie double qui est dédiée non seulement aux deux acteurs mais également à l’art dont ils ont la magie, le théâtre. A l’occasion, Eliane Chagas a saisi l’opportunité pour dérouler un conte théâtralisé intitulé ‘’Le piège’’. Déroulé par la troupe ‘’Towara’’ de Marcel Zounon en collaboration avec la compagnie ‘’Chaslie Théâtre’’ d’Eliane elle-même, ce numéro retraçait l’histoire de la création du marché international de Dantokpa. Sous le plein feu, les danses ‘’Agbéhoun’’, la danse de la divinité Dan ayidohwèdo et d’autres ont ponctué le récit enrichissant et instructif dressé par Eliane Chagas. Cette formule choisie par les Editions ‘’Wéziza’’, dont l’un des responsables est Gérard Amouzoun, pour commémorer la journée internationale du théâtre est un impressionnant signe que les jeunes ont le souci de la reconnaissance vis-à-vis des aînés. « Je ne sais même pas quoi dire pour remercier ces jeunes qui se sont portés volontaires, sans moyen, pour porter à la lumière ce que nous faisons depuis des années et il n’y personne pour nous le reconnaître dignement» mentionne le doyen Koffi Gaou avant qu’Eliane, pour dire sa gratitude à l’endroit de la maison d’Edition et de son équipe, ne soit presque en larmes. « Cette fois-ci, je ne vais pas pleurer parce que je suis concentrée… » dira-t-elle avec une voix presque larmoyante pour marquer la vive émotion qui l’animait à l’occasion.

Teddy GANDIGBE

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