Trafic d’organes humains dans un hôpital à Akpakpa : Quatre mois de prison pour des agents

Suite à la plainte déposée par une famille contre un hôpital pour prélèvement d’organes humains sur la dépouille d’un parent, le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a rendu son verdict. Des agents de la morgue de l’hôpital ont été condamnés à 4 mois de prison ferme.

En effet, les faits remontent au1er février 2019, date du décès du sieur H. J. dans un hôpital d’Akpakpa à Cotonou. La dépouille étant déposée à la morgue de l’hôpital, des agents de la morgue auraient éventré le cadavre et prélever des organes humains.  Un constat fait par la famille alors qu’elle réalisait les rituels d’avant inhumation. Soupçonnant que des organes de leur enfant auraient été volés, la famille a déposé une plainte contre l’hôpital au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Le médecin légiste commis par le Parquet pour faire la lumière sur l’affaire a déposé son rapport le mardi, 09 avril dernier. Ainsi, à l’issue de l’audience tenue le mardi 16 avril 2019, le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a condamné à quatre mois de prison ferme et le payement d’une amende de 100.000 F Cfa,  les agents de la morgue, reconnus coupables de trafic d’organes humains. Les parents du défunt disposent selon la décision de justice de 15 jours pour retirer leur corps en vue de poursuivre les cérémonies d’enterrement.

 

A.B

Faits DiversJusticeNational
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