Crispation de la situation socio-politique au Bénin GIJAV-ONG lance un appel à la jeunesse pour la paix !

GROUPEMENT INDEPENDANT DES JEUNES ANTI-VIOLENCE

                                                                            (GIJAV-ONG)

Non à la violence au Bénin ! Acteurs politiques, véritables menaces pour la paix sociale !

“Mieux vaut du pain en temps de paix que du gâteau en temps de guerre“. Ce fameux proverbe slovaque devra aujourd’hui interpeller la conscience de tout béninois notamment face à la récurrence des actes de violence depuis que nous avons été appelés à élire nos représentants à l’Assemblée nationale. A-t-on déjà frôlé le pire ou le chaos se trouve toujours à nos portes ou encore en approche ? Pour rien au monde, le peuple béninois ne voudra vivre ni subir des affrontements sanglants voire meurtriers. Le peuple reste un peuple de paix, attaché aux principes démocratiques garantissant la justice pour tous, la prospérité partagée. Mais depuis quelques jours, la situation devient suffocante dans ce pays où la culture de la paix a tout temps primé sur tout. A présent, nous y sommes. Des violences électorales, des affrontements avec des forces de sécurité, blocage des axes routiers, séquestration d’homme en uniforme, incendie des voitures et maisons etc. Voilà, nous y sommes et pour beaucoup cela ne fait que commencer ! Oui, çà a toujours commencé ainsi dans ces pays ravagés par des guerres. Des réfugiés, nous en avons un peu partout dans le monde mais le Groupement d’indépendant des jeunes anti-violence (GIJAV-ONG) ne veut point de réfugiés béninois dans un pays. Non, Jamais cela ! Aux meneurs de la violence, cette jeunesse qui devra incarner l’avenir d’un Bénin pacifique et prospère, nous disons : « la voie du salut ne s’est jamais trouvé et ne se trouvera jamais dans la violence ». Si parfois, la résistance, la violence est perçue comme la solution pour changer les choses définitivement, elle n’a jamais été la meilleure car ne pouvant être le socle d’une paix sociale durable. La soif de vengeance surgira toujours et la paix sera continuellement ébranlée. C’est pourquoi GIJAV-ONG, creuset de jeunes actifs, s’est très tôt engagé pour prôner un monde sans violence mais plutôt une société solidaire. La faute à qui si nous en sommes là ? Elle n’est pas à toi, jeune béninois ! Ton combat est juste voire noble mais tu peux le mener autrement sans menacer la paix. La faute, en réalité, elle est imputable à ces acteurs politiques, voraces et sans cœur, capables de tout écraser sur leur passage pour des intérêts égoïstes et personnels. La faute, si nous en sommes là, elle est imputable à ces gouvernants du présent et du passé qui, de façon déguisée, se livrent une guerre à l’allure de règlements de compte. Partisans d’hier et ennemis d’aujourd’hui : tout change quand leurs intérêts changent. Mais dans cette guerre, la jeunesse prend position et livre un combat sur un champ de bataille où les rapports de force laissent à désirer. Mais faudra-t-il, au nom de la paix, laisser un groupe d’individus détruire la nation, piller les deniers publics, imposer la dictature à tout un peuple ? C’est la question que se pose cette jeune génération qui trouve la nécessité de prendre ses responsabilités. Oui, nous en sommes là par la faute d’un gouvernement qui n’a pas senti le besoin de reculer pour répondre aux aspirations du peuple béninois. Nous en sommes là par la faute de certains élus du peuple qui ont voulu se faire réélire par un coup de force en adoptant des lois qui finiront par exclure l’opposition des élections. Un match amical alors s’est arrangé sur le dos du peuple qui n’a pas manqué l’occasion de s’exprimer par un boycott massif et la destruction du matériel électoral. A-t-on su lire tous ces actes et chiffres ? Visiblement non ! Des gouvernants du présent déterminés à préserver leurs intérêts peu importe l’humeur de ce peuple et ce, dans une dynamique d’instauration de la pensée unique. Mais en face, ces acteurs politiques de l’opposition méritent-ils que l’on meurt en combattant derrière eux ? La question reste toute posée étant donné que le passé politique de ces derniers ne devrait être rangé dans un tiroir aux oubliettes. Nous en sommes-là, par la faute de l’ensemble des acteurs politiques pour qui, il ne faut point hésiter s’il faut brûler le pays. Jeunes, la solution n’est pas dans la violence. Quoique votre lutte soit légitime, combattez autrement. Car, la seule évidence est qu’en combattez ainsi, vous serez à la fois acteurs et victimes de la violation des droits économiques et sociaux, perte d’emplois, de domicile, des droits civils et politiques. La barbarie s’installe et la règle du plus fort devient la tendance, lorsque la violence aura détruit ce seul pays que nous avons. Les conséquences à court et long terme sont considérables. Au Gouvernement, nous l’invitons à prendre la mesure de la situation pour savoir reculer car on ne gouverne que pour le peuple.

Non à la violence ! Non à la menace de la paix sociale au Bénin !

GIJAV ONG

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