Le monde entier célèbre chaque 3 mai, la journée internationale de la liberté de la presse. Pour l’édition de cette année, l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), dirigée par Zakiatou Latoundji a choisi de réunir sachants et acteurs des médias à la maison des médias à Cotonou, autour d’une conférence débat séquencée en panels, pour brainstormer sur l’état de la presse béninoise.
« Les médias pour la démocratie : Journalisme et élections en temps de désinformation ». C’est en effet autour de ce thème, que la célébration de cette année a été actée un peu partout dans le monde. Pour ne pas rester en marge de cela, deux avertis de la presse à savoir Docteur Amessinou Kossi et Maître Brice Houssou, respectivement spécialiste en sciences de l’information et de la communication et ancien président de l’Upmb ont surfé sur le thème retenu, pour revenir devant professionnels des médias présents pour la circonstance, sur les comportements et manières que doivent adopter tout journaliste. Ceci, pour pallier toute désinformation sur les réseaux sociaux et surtout en période d’élections. « La liberté est l’un des catalyseurs de la démocratie. Sans liberté de presse, pas de développement des médias. Le journaliste qu’il soit en ligne ou autres, doit adopter certains comportements pour ne pas tomber dans la désinformation. En faisant son travail d’informateur, le journaliste doit se départir de ses opinions personnelles même si c’est difficile », lâche Docteur Amessinou Kossi. Par la suite, il a évoqué que les fakenews que certains relaient dans les médias sans aucune vérification sont préjudiciables au métier. « C’est aussi la qualité des journalistes qui nous amène à ce classement de Reporters sans frontières. La collégialité et les actions concertées doivent être de mise entre journalistes car sans solidarité, les fentes ne conduiront pas à une presse libre et forte… », a-t-il relevé. Quant au second panéliste Brice Houssou, les journalistes ne devraient aucunement s’écarter des lois qui régissent la corporation et doivent essayer de participer à l’équilibre de l’information en périodes d’élections pour ne pas à l’entendre, allumer la flamme. Cet ancien journaliste n’a pas manqué de revenir sur la subtilité entre la loi du numérique et le code de l’information et de communication, deux lois que les professionnels des médias ont le devoir de maîtriser afin d’éviter des situations dommageables et conflictuelles, d’après lui. « Ainsi, que les 3 mai servent de journée dévaluation du travail qui est fait dans le secteur par les journalistes pour voir ce qui peut être corrigé afin de participer au développement du pays », a-t-il indiqué, revenant sur l’objectif principal de l’instauration de cette journée. Plusieurs questions pour finir ont été adressées aux panélistes par des journalistes présents, toujours pour mieux être aguerris. Lesquelles interrogations ne sont pas restées dans éléments de réponses.
Janvier GBEDO (Stag)