Crise post-électorale : Yayi isolé, l’opposition s’étiole

Deux semaines déjà que les forces de l’ordre ont assiégé le domicile de Boni Yayi. Impossible pour l’ancien chef d’Etat de mettre le nez dehors. Les conséquences de cette privation de liberté commencent à se faire sentir dans le rang de l’Opposition politique au régime de la Rupture. On note une quasi absence d’activités de la part de cette Opposition durant ces deux dernières semaines. Mis à part la sortie médiatique, mardi 07 mai dernier, de Candide Azannaï, sortie qui d’ailleurs n’a pas reçu un grand écho, et la dénonciation lundi dernier de la vague d’arrestations en cours contre les voix critiques, plus rien. Au siège de la Résistance, c’est le calme plat. Nicéphore et Rosine Soglo ont semblé diminuer leur ardeur. Même constat au niveau de l’Usl, si ce n’est l’interview accordée  par Doncklam Abalo, le chargé de communication du parti à un média de la place. Alors que l’autre côté de l’Assemblée nationale, les préparatifs vont bon train pour l’installation demain, jeudi 16 mai 2019, des députés de la 8e législature, l’opposition donne l’impression d’être prise de court par l’assignation à résidence de Boni Yayi. Tout porte à croire que l’ancien chef d’Etat était la vedette de cette Opposition du fait de sa popularité. Son isolement forcé constitue donc un handicap certain pour la Résistance qui se voit ainsi privée d’une pièce maîtresse. A moins que l’inactivité observée ces derniers jours participe d’une stratégie…

 

M.M

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