Can Egypte / Entretien avec le latéral gauche des Ecureuils du Bénin : «On ne va pas à la Can en touristes», dixit David Kiki

Dans cette deuxième et dernière partie de l’interview que nous a accordée David Kiki, le latéral gauche des Ecureuils du Bénin est revenu sur le dernier match des éliminatoires face au Togo (2-1). Il s’est aussi prononcé sur la poule F du Bénin avant d’évoquer la concurrence entre lui et Imorou sur le côté gauche de la défense béninoise. David Kiki a enfin levé un coin de voile sur son objectif. Lisez-plutôt !!!

 

Comment avez-vous vécu la qualification à la Can Egypte 2019 surtout que le but de la délivrance a pris par vous ?

 

Le dernier match contre le Togo va toujours rester dans nos mémoires. C’était une fierté pour nous d’avoir faire ce match au Bénin. Et surtout, d’avoir réussi à faire qualifier le Bénin pour cette Can en Egypte. C’est une fierté et puis, il n’y a pas d’autres mots qui peuvent expliquer notre fierté. On sent beaucoup de fierté et de joie. Je suis vraiment content pour le Bénin qui attendait cette qualification depuis neuf ans.

Qu’est-ce que ça fait à un jeune joueur de prendre part à une telle compétition comme la Can ?

Quand on est jeune et amoureux du football, le rêve de tout footballeur, c’est de participer à des compétitions comme la Can. Pour moi, c’était un rêve et j’espère que ce rêve va bien se passer pour qu’on puisse aller loin dans cette Can en Egypte.

Sur le côté gauche, la concurrence est de taille avec Emmanuel. Un défi pour toi pour une place de titulaire dans le 11 type ?

Par rapport à la concurrence avec Imorou, on est tous des joueurs professionnels. On se bat tous dans nos clubs pour être titulaires les week-ends en championnat et pareil en sélection. On est tous des Béninois. On se bat pour la même cause, pour jouer et pour représenter notre pays. Donc, on donne le meilleur de nous-mêmes à l’entraînement et après,  c’est le coach qui fait le choix. C’est le coach qui décide de qui va jouer ou de qui ne va pas jouer. Mais quoi qu’il arrive, on est tous de la même famille. On est ensemble pour le même objectif.

Quelle lecture faites-vous de la poule F du Bénin où on retrouve le Ghana, le Cameroun et la Guinée-Bissau ?

C’est un bon groupe avec des grands pays du football africain. On sait bien qu’on est en 2019 et il n’y a plus de petites équipes. On ne va pas à la Can en touristes. On va à la Can pour représenter notre pays le Bénin et on va se donner à fond. Quand on est joueur, on a envie de faire des matches pour prouver et montrer qu’il y a notre pays qui existe. On est là pour changer la dimension de notre pays. Je pense qu’un match se joue sur le terrain et on va faire les comptes après.

Quel est votre objectif personnel au cours de cette Can ?

Pour moi, l’objectif premier pour cette Can, c’est qu’on gagne au moins un match. C’est le collectif qui va primer. Une fois qu’on va arriver à créer cet exploit, on va aller loin dans cette compétition. Tout le monde va en tirer profit si on va très loin dans la compétition. Mon objectif personnel reste dans ma tête mais le premier objectif global est une victoire à la clé et déjà, ça passera pas notre collectif.

Un dernier mot pour conclure…

Je peux rassurer le public sportif béninois que la Can Egypte 2019 est déjà dans nos têtes respectives. Et notre ambition est d’aller plus loin. C’est de tout donner là-bas et d’aller très loin avec notre pays mais aussi de représenter fièrement les couleurs nationales. Nous allons faire une bonne Can au pays des Pharaons. C’est pourquoi j’exhorte le peuple béninois à être uni derrière nous comme il en a déjà l’habitude. Ensemble et en union de prières, nous allons atteindre notre objectif commun.

 

Propos recueillis par : Abdul Fataï SANNI

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