Supposée gifle de Bidé infligée à son joueur : Pourquoi tant de polémiques autour d’une affaire sans preuve ?

La rencontre Soleil Fc #  Béké Fc était l’une des affiches de la 34e journée du Championnat national de football de Ligue 1 au Bénin, disputée dimanche 26 mai 2019, au stade René Pleven de Cotonou. Une rencontre qui visiblement terminait sur un match nul (1-1) quand, à la surprise de tous, le juge de la partie a sifflé un penalty à moins d’une minute de la fin de la partie pour maniement de la balle dans la surface de réparation par le joueur Ferdinand Gbèmènou de soleil Fc. Sorti en larmes sur cette action pour cumule de carton jaune (synonyme du rouge), le joueur s’est dirigé vers le vestiaire. Selon nos recoupements, c’est dans le vestiaire que l’expulsé, tout en sanglots pour avoir commis cette bourde (qui scelle définitivement le sort du club qui évoluera en Ligue 2 la saison prochaine, score final 1-2), n’a pas hésité à se confondre en larmes et en excuses à la vue de son coach Jonas Bidé. Mais, ayant vu le joueur auteur du penalty en larmes après que le coach ait rejoint le vestiaire en furie, des personnes «mal intentionnées» ont tôt fait d’interpréter les larmes que coulait le joueur en accusant le coach de lui avoir porté un coup. Ce que dément le joueur jusqu’à présent. «(…) Ils disent ce qu’ils n’ont pas vu de leurs propres yeux. Je ne le protège pas. Je dis la vérité. Le coach ne m’a pas donné des coups ni de gifles.», a confié le joueur. Alors, pourquoi tant de polémiques autour d’une affaire qui n’existe pas jusqu’au point où on déplace les faits de son contexte ? Que cherche-t-on réellement en inondant la toile sur un supposé geste indigne du coach Jonas Bidé qui n’a jamais existé ?

De l’information de sa mise à l’écart…

Entraîneur des gardiens de but de l’équipe nationale, Jonas Bidé reste l’un des plus anciens du staff technique des Ecureuils du Bénin. Très calme et habitué à plusieurs joueurs, grande a été sa surprise de se voir être au cœur d’une nébuleuse, juste à la veille du début de stage à Cotonou de la sélection nationale. A cet effet, il édifie les uns et les autres. «Je ne suis pas le seul à avoir les capacités de coacher les gardiens de but en équipe nationale. Je peux donc partir à tout moment. Mais, je suis surpris de cette histoire qu’on me colle. Je ne voudrais toutefois pas parler de mains invisibles… Néanmoins, je tiens à dire que tout est faux».

En somme, c’était tout simplement du vent que voulaient servir certaines langues qui visaient un objectif précis. A moins de quelques jours du début de la préparation, le public sportif béninois doit être en esprit et en harmonie avec son équipe afin qu’elle puisse faire un bon stage au Maroc pour mieux aborder la Can 2019 avec sérénité.

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