Juste un prétexte humoristique pour peindre en noire l’attitude du ‘’Médecin après la mort’’ des sapeurs-pompiers. Et le fou-rire s’empare du public ayant effectué le déplacement du Fitheb, mercredi 19 juin 2019. Ils sont au total sept comédiens humoristes, réunis au sein de la compagnie de théâtre ‘’Dossa’’, distribués dans le spectacle. Ils formaient un groupement de sapeurs-pompiers spectaculaires. Leur rôle étant d’éteindre les feux à travers les agglomérations, ils ont brillé tout le long de la trame par leur incapacité. Sinon ils ont plutôt préféré, par un sens vicieux très poussé, éteindre un autre feu, la femme. La seule d’ailleurs qui est tapis au sein du groupement. La compagnie a trouvé la formule juste de tourner en dérision les attitudes peu recommandables que les agents des groupements de sapeurs-pompiers adoptent lorsqu’ils sont appelés à exercer leur profession. La nonchalance se mêle facilement à de la désinvolture et le tout, les entraine dans une sorte d’abandon du métier au profit des inutilités. La scène, bien qu’étant très comique, a exposé les sapeurs-pompiers comme l’autre manche d’accompagnement rapide des victimes d’incendie à la mort. Du Colonel jusqu’au dernier agent le moins gradé, la méconnaissance de la mission principale à eux assignée surplombe le professionnalisme. Et le développement du vice au sein de la corporation sonne le glas du serment devant leur rappeler au moins qu’ils ont le devoir de sauver des vies humaines et des biens en cas d’incendie et de cas d’accidents graves. « Avant d’aller éteindre un feu, je vous ai dit de vous arranger pour savoir la direction du feu par rapport au vent ou la direction du vent par rapport au feu ! » répétaient en chœur tous les agents ainsi que leur supérieur hiérarchique à chaque fois que le téléphone de la direction du groupement sonne. Une manière satirique pour la compagnie d’accuser le gros retard qui caractérise souvent la venue des sapeurs sur les lieux de l’incident. Un spectacle à revoir.
TG