Les enseignants contractuels reversés en 2008 et n’ayant pas pu prendre part à l’évaluation diagnostique samedi dernier pour diverses raisons peuvent s’apprêter pour affronter bientôt les épreuves. En effet, la session de remplacement est prévue pour le samedi, 7 septembre 2019. La date a été choisie à l’issue d’une réunion des membres du comité de suivi des évaluations ce lundi au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une réunion marquée par la présence des trois ministres de l’enseignement. Au cours de cette réunion, la question de la session de remplacement a été largement évoquée. La partie syndicale du comité, pour une grande majorité a plaidé pour la prise en compte des collègues pour la session de remplacement quel que soit le motif de leur absence. Mais, certains ont soutenu que la rigueur de la loi doit prévaloir. La seule porte de sortie réside dans la présentation du certificat médical dûment signé par un médecin agréé par l’État. Cependant, les membres du gouvernement ont promis de présenter la situation à qui de droit. Les enseignants concernés devront déposer dans les meilleurs délais, des actes justifiant leur absence dans les centres de composition. « Si cela ne parvient pas à temps, c’est qu’on ne prendra pas ça en compte et si cela ne respecte pas les règles de la déontologie en la matière cela ne sera pas pris en compte non plus », déclare le ministre des enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Mahougnon Kakpo. Selon certaines sources, ceux qui ont volontairement boycotté la composition bien que n’ayant plus aucun espoir, ont donc une chance pour prouver le motif de leur absence s’ils veulent toujours rester dans l’enseignement. Environ 4448 enseignants n’auraient pas pris part à l’évaluation samedi.
Aziz BADAROU