A l’école de formation médico sociale de Parakou, la rentrée des classes est mouvementée. Elle démarre avec une crise qui secoue profondément la psychologie des apprenants, et suscite des interrogations sur la crédibilité des autorités qui ont en charge l’orientation.
Après la fermeture hasardeuse de certaines universités privées reconnues depuis des lustres, pour leurs performances et leurs compétences, et l’autorisation accordée à des universités fantoches, c’est sur l’EFMS de Parakou que la médiocrité jette son dévolu.
Incroyable mais vrai. C’est sous le régime de la Rupture que cela se passe. Vous n’hallucinez pas, c’est une réalité pure. Observez et donnez vous votre opinion propre.
Depuis la création de cette école, trois filières sont fonctionelles:
– Aide- soignant
– Assistant social
– Technicien sanitaire
Unilatéralement et sans autre forme de procédure, comme si une école était une épicerie, les autorités ont décidé de supprimer la filière Aide soigant cette année. L’information est tombée sur la tête des apprenants dans ce mois de septembre comme un coup de massue. Les enseignants aussi l’ont appris, en même temps que les élèves, au cours de leurs journées de réflexion . A leur surprise générale.
Or, des élèves sont déjà, qui en deuxième année, qui en troisième année de la filière querellée. Et on décrète sans arrière pensée que seule la troisième année est autorisée à poursuivre, et que ceux de la deuxième année Aide soigant doivent choisir Assistant Social et Technicien Sanitaire. Filières entre lesquelles il n’y aucun tronc commun.
Cinq cent trente sept enfants sont concernés par cette bêtise humaine d’une époque lointaine. L’on se demande, en regardant de près ces agissements stupides, si la Rupture n’est pas définitivement piégée.
L’on ne se demande pas moins si le minsitre Kakpo, professeur d’université, tient toujours à l’excellence et à l’avenir révolutionné du système éducatif béninois.
Qu’est-ce que c’est que cet attentat à la pudeur intellectuelle?
Le pire est que les enseignants et les autorités de l’EFMS se taisent tels des carpes, comme si leur responsabilité était si tant isolée.
Quelle catastrophe!
Dine ABDOU