Mise en œuvre des recommandations du dialogue politique : L’organisation d’élections générales divise les députés

Après l’ouverture de la session ordinaire, hier mercredi 23 octobre 2019, en attendant de se retrouver ce jour pour une autre séance plénière, les députés se sont réunis selon leur appartenance politique dans les salles de réunions de l’Assemblée nationale. Si les députés de l’Union Progressiste (UP) se sont retrouvés dans l’hémicycle, les députés du Bloc Républicain (BR) eux, ont choisi la salle polyvalente. À leur sortie, l’ambiance qui règne entre ces députés n’annonce rien de bon.

Durant des heures, ces derniers ont discuté. On apprend dans les coulisses que les débats ont porté sur les différents dossiers nés du dialogue politique qui font partie des points inscrits à l’ordre du jour de cette session ordinaire. Au niveau des deux formations politiques, la discussion a été houleuse. Si les députés sont tous d’avis d’étudier les dossiers des projets de lois nés du dialogue politique pour un retour à la paix, ceux-ci n’entendent pas sacrifier leur mandat en l’écourtant pour permettre les élections générales. C’est un point d’achoppement. Certains parmi eux sont convaincus qu’ils ne peuvent pas revenir si les élections doivent être reprises demain. Cette catégorie de députés soutienne qu’on laisse finir ce mandat. Par contre certains de leurs collègues préfèrent que les choses se fassent vite selon les décisions du dialogue politique. L’autre point qui serait abordé au cours de cette réunion au niveau de chaque groupe serait la question sur la réforme sécuritaire à laquelle ils ont été confrontés à l’ouverture de cette session ordinaire. Au moment de la lecture du discours du président de l’Assemblée nationale, tous les accès au Palais des gouverneurs ont été fermés. Les députés en retard se sont fâchés. Certains se sont mis en spectacle d’abord avant de se ressaisir face au refus de l’agent de l’armée de leur permettre de rentrer au sein de l’hémicycle. Ainsi lors de la réunion, cette question aussi a été abordée au niveau des deux groupes. La question abordée par les députés BR mais qui n’est pas une préoccupation de ceux de l’UP est celle liée à la succession l’ex-député Jean-Michel Abimbola qui était le coordinateur de cette formation politique et d’ailleurs président de leur groupe parlementaire. Il faut procéder à son remplacement. Les députés BR ont des points de vue divergents sur la question. Il s’agit d’élire un des leurs pour remplacer Jean-Michel Abimbola. Ce n’est pas aisé.

Kola PAQUI

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