Les réformes engagées dans l’enseignement supérieur notamment celles relatives aux établissements privés d’enseignement supérieur (Epes) suscitent des grincements de dents. A la faveur d’une rencontre vendredi avec le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Ladékan Yayi, les promoteurs des Epes ont porté des doléances à l’endroit du gouvernement. Il s’agit entre autres de la caducité du décret de 2008 sur l’agrément des Epes, le calendrier des agréments, l’imposition des Epes, la pratique des Td et la marginalisation des produits sortis des Epes dans le cadre des concours de recrutement organisés par l’Etat. Le porte-parole des Epes, Théophane Ayi a reconnu les efforts consentis par l’autorité ministérielle depuis sa nomination avant de plaider pour une prise en compte de leurs doléances. Quant au Directeur des établissements privés d’enseignement supérieur, Dodji Amouzouvi, il a rassuré de sa disponibilité à œuvrer aux côtés de l’autorité ministérielle pour relever les défis auxquels sont confrontés les Epes. Pour sa part, Eléonore Yayi-Ladékan a pris l’engagement de créer un climat favorable aux Epes afin qu’ils continuent d’accompagner l’Etat dans la formation des jeunes.
A.B