Le réseau Social Watch Bénin a organisé à Bénin royal hôtel de Cotonou ce mardi 19 novembre 2019, un panel d’audience publique dans le secteur de la santé sur la redevabilité autour des programmes d’investissement public du Ministère de la santé. 5 projets-programmes ont fait objet d’évaluation pour cette édition.
Tour à tour, des cadres et gestionnaires de projets du Ministère de la santé se sont prêtés à cet exercice de veille citoyenne. Amidou Salimanou, Coordonnateur national du Programme de lutte contre les maladies non-transmissibles ; Wilfried Békou, Chef information planification et suivi évaluation, représentant le Coordonnateur national du Programme de lutte contre la tuberculose ; Nicolas Kodjoh, Coordonnateur national du Programme de lutte contre les hépatites ; Roland Lalèyè, Coordonnateur national de réhabilitation et construction des centres hospitaliers ; Vincent Houssou, Chef division analyse de la performance à la cellule de suivi évaluation à la direction de la programmation et de la prospective, ont respectivement partagé avec l’assistance, les objectifs de leur programme, le taux d’exécution depuis leur mise en œuvre, les difficultés rencontrées, et le mode de financement. On retient pêle-mêle que la lutte contre la tuberculose même si des efforts sont faits, éprouve des difficultés notamment pour le dépistage. La cellule de suivi évaluation connaît quant à elle, un problème de démotivation. Ses membres étant désormais réduits à leur strict salaire, ce qui rend difficile leur mission. Le problème de financement, aux dires des panelistes, se pose à tous les programmes. Ils vont saluer l’initiative de Social Watch qui, selon les dires, porte déjà ses fruits ; les points focaux de redevabilité s’installant progressivement dans tous les Ministères. Au cours de la séance, l’opportunité a été également donnée au public de faire part de ses préoccupations. Des recommandations ont été faites à propos pour un secteur sanitaire béninois performant au service réel de la population. Pour cet intervenant, en effet, ‘’la question de santé doit être une question de souveraineté dans un pays sérieux’’.