Accusations à peine voilées à l’encontre de Yayi : Le député Kouwanou dans le décor

Au cours d’une sortie médiatique, vendredi 29 novembre 2019, à l’Infosec de Cotonou, le député Mathias Kouwanou, s’est prononcé en vrac sur plusieurs sujets dont la fermeture des frontières nigérianes d’avec le Bénin, et la rencontre manquée entre Boni Yayi et Patrice Talon. Dans ses propos, l’homme désigne de façon superflue Boni Yayi, comme responsable de cette décision de l’administration Buhari et même celui qui tire les ficelles selon lui, pour que ces frontières ne soient pas rouvertes. Plus gravissime, comme si cela ne suffisait pas, le député du Bloc républicain (Br), n’a pas aussi manqué de se jeter dans des conjectures, quant à cette supposée rencontre tripartite manquée, qui en amont n’a pourtant jamais été confirmée par la délégation de la Cedeao, ni par Boni Yayi, le premier concerné. Mais n’empêche, puisque malgré ce contexte, Mathias Kouwanou voit encore Boni comme responsable de cet échec. « Et le Président Talon n’est pas sanguinaire. S’il était sanguinaire, ce qui s’est passé la fois dernière et un Président est venu au Bénin avec une délégation de la Cedeao…. Le Président Patrice Talon les attendait, et il est sorti avec ses grimaces, est allé voir le Président Soglo et il est revenu dans sa maison. Après sa maison, il est revenu à l’aéroport, sans même dire bonjour au Président de la république (…) », évoquait le député. Par ces déclarations bas de gamme, désobligeantes et avec une légèreté à la limite ordurière, le député ne fait que confirmer au peuple béninois, le vrai visage du parlement actuel, dont il est issu. Si non, comment comprendre que quelqu’un qui se dit élu du peuple, en arrive à de pareilles déclarations, dosées de diffamations et d’injures à peine voilées à l’endroit de Boni Yayi, sur des choses dont il ne détient même pas une minutie de preuves ? Ne pas rendre visite au Chef de l’Etat, si c’était le cas, est désormais un acte criminel ? Ces propos infondés montrent réellement le degré d’ennui qui caractérise Mathias Kouwanou, à l’instar de ses autres collègues, ces temps-ci. D’autant plus qu’ils sont incapables de contrôler l’action gouvernementale par peur de représailles, l’on ne devrait plus rien attendre d’eux, à part se défouler et occuper le temps en cherchant des coupables partout. Au demeurant, Patrice Talon, pour sa bonne foi dans la quête de la vraie paix et de la cohésion nationale, doit discipliner sa troupe et surtout le député en question. Car, ça babille trop pour rien.

J.G

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