Bénin Royal hôtel de Cotonou a servi de cadre, vendredi 31 janvier 2020, à la cérémonie officielle de présentation du Système d’analyse des données et des informations migratoires (Midas). Financé par le peuple japonais, ce projet qui est sous l’égide de la Direction de l’émigration et de l’immigration, appuyée par l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) a pour objectif principal, le renforcement du mode de gestion des frontières au Nord Bénin.
La gestion des frontières au Nord Bénin change de dimension. Désormais, c’est un système informatisé qui devra contrôler le flux migratoire, le long de ces frontières. Dénommé Midas, ce nouveau système d’analyse des données et des informations migratoires se veut un outil d’aide et de collecte de renseignements possibles sur toutes les entrées et sorties prenant par ces frontières. Et pour le début, c’est celle de Malanville qui servira de phase pilote. Face à la presse, les différents acteurs et parties prenantes se sont mieux expliqués sur les tenants et aboutissants de cette initiative. <<Dans la sous-région notamment dans nos pays voisins au nord du Nigeria, au Niger et au Burkina Faso, la maitrise des mouvements migratoires aux frontières de ces pays voisins s’avère impérieuse, en vue de garantir la sécurité intérieure. Dans ce cadre, le système de collecte de données mis en place par l’Organisation internationale pour les migrations est une réponse intéressante pour le pays. C’est le lieu de souligner la nécessité d’étendre ce projet qui a pris en charge le poste frontalier de Malanville et d’autres frontières comme Porga, aux autres points frontaliers dans le sud>>, a évoqué Edgard Agbo, Directeur général de l’émigration et de l’immigration, représentant le Ministre de intérieur. Il a profité de l’occasion pour inviter les différents partenaires relatifs à ce projet à accompagner les autorités béninoises à donc élargir ce système de contrôle aux autres frontières du Bénin. L’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon, présent à l’événement en sa qualité de partenaire principal de ce projet, a rappelé la motivation du Japon, à accompagner ce projet. Pour lui, le Midas répond donc à un besoin crucial de prise en charge efficace de la sécurité des personnes et des biens à travers selon lui la collecte, la gestion, la transmission, le stockage et l’analyse des données relatives aux flux transfrontaliers au Bénin. << L’engagement du Japon à soutenir toutes les initiatives concourant à la paix et à la sécurité en Afrique a été réaffirmé, lors de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, tenue à Yokohama en Août dernier, à travers son pilier intitulé « Paix et sécurité »>>, a laissé entendre Kiyofumi Konishi, qui espère que les impacts escomptés de ce projet fera du Bénin, un pays de référence pour la promotion de la sécurité humaine et de la paix en Afrique. Occasion a été enfin donnée à Nassirou Afagnon, Chargé du bureau de l’Oim, de présenter de fond en comble le Midias à l’assistance, à travers une communication en bonne et due forme.
Janvier GBEDO (Coll.)