Le Bureau de la Banque mondiale à Cotonou était sur le campus d’Abomey-Calavi, samedi 15 février 2020. Objectif, permettre aux étudiants et aux universitaires de s’imprégner à travers une conférence publique de la politique que mène la Banque mondiale, sur l’égalité des sexes dans l’évaluation des politiques publiques au Bénin.
La Banque mondiale à travers son Bureau à Cotonou, au contact du monde universitaire. Ceci, en droite ligne avec sa vision sur l’égalité des sexes dans l’évaluation des politiques publiques, dans le pays. A l’Université d’ Abomey-Calavi où s’est déroulée la conférence ayant servi de cadre à ces échanges, ce sont Atou Seck et Félicien Donat E.T. Accrombessy, respectivement responsable des Opérations de la Banque mondiale pour le Bénin et Economiste/Statisticien Principal- Pole Pauvreté et Equité à la Banque mondiale, qui ont conduit les débats. Lesquels débats ont en effet permis au monde universitaire en général et aux étudiants en particulier de mieux connaitre les interventions de la Banque mondiale au Bénin et de mieux se renseigner sur des indicateurs de réévaluation de la qualité des politiques et institutions nationales, en anglais Country Policy and institutional Assessment (Cpia). Le lancement à l’endroit de ces étudiants de l’Université d’Abomey- Calavi (Uac) d’une compétition de production scientifique axée sur le thème : « De l’égalité des sexes dans les politiques publiques au Bénin : état des lieux et perspectives », a clôturé la séance. Le Cpia constitue en question, un index de performance qui mesure la qualité des politiques et la force des institutions pour favoriser une croissance durable et réduire la pauvreté. L’index est aussi utilisé dans la détermination de la taille de l’enveloppe financière que la Banque Mondiale accorde aux pays à faible revenu. Pour le Cpia 2018, la note du Benin est établie à 3.5 sur une échelle de 6 et est supérieure à la moyenne Ida (Association Internationale de Développement) estimée à 3.1.
J.G