Stage d’arbitres de niveau I de handball: 30 binômes burundais outillés, le niveau apprécié par Félix Nzisabira

Une belle rencontre de handball sans incident nécessite de bons arbitres qualifiés et à la hauteur des affiches. C’est dans ce cadre que la Fédération burundaise de handball (Fébuhand) a organisé du 25 au 29 février 2020 à l’Université du Burundi à Bujumbura, le stage des arbitres de niveau I de handball. Un stage animé par le Sénégalais Chérif Ndiaye. Ceci, avec le soutien de la Confédération africaine de handball (Cahb) qui milite pour le perfectionnement des arbitres. 

 

Ils sont 30 binômes burundais à être formés pour officier des rencontres de handball, aussi bien en Burundi que dans d’autres pays de l’Afrique en cas de besoin, quand il s’agira des compétitions continentales voire mondiales. Durant cinq jours et sous la houlette de l’expert Sénégalais Chérif Ndiaye, les stagiaires, dont la majorité est âgée de moins de 30 ans, ont été outillés dans le domaine de l’arbitrage. L’objectif est non seulement d’élargir la base de données des arbitres burundais mais aussi de les préparer à des passages de grade pour avoir un niveau continental.

Pour Félix Nzisabira, président de la Febuhand, Professeur à l’Université du Burundi et à l’Institut d’Education Physique et des Sports, le stage s’est bien déroulé. «Cela est dû à la capacité et à l’expérience de l’expert dans sa façon de dispenser le cours. Les stagiaires étaient intéressés par le contenu…», a-t-il confié. A en croire le Diplômé de l’Université de Nantes en France, ledit stage entre dans le cadre de la politique de la Fébuhand de former tous les acteurs du handball burundais (dirigeants pour la gouvernance, entraîneurs et arbitres pour la technique). «Nous avons déjà formé beaucoup de dirigeants en collaboration avec le Comité national olympique burundais, les entraîneurs niveau II avec la solidarité olympique, les arbitres dernièrement avec l’appui de la Cahb et le Cno burundais», ajoute-t-il avant de souligner qu’ils ont beaucoup à faire pour remonter le niveau des arbitres. «Pour le niveau des arbitres, on doit bosser pour être appelé à officier les compétitions à l’échelle mondiale. Mais certaines zones sont déjà avancées. Prenons le cas de la zone V, certaines compétitions de la zone sont officiées par les arbitres des autres zones. Pour dire que nous avons beaucoup de choses à faire », a conclu le président Félix Nzisabira qui envisage déjà d’organiser le niveau II dans un proche avenir et d’autres niveaux en 2021.

Abdul Fataï SANNI

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