Quand la coupure du câble WACS s’invite dans la crise du Coronavirus…

Pendant que les pays de la sous-région s’activent, à travers des batteries de mesures, pour faire barrière à la pandémie du coronavirus (Covid-19), une autre coupure du câble sous-marin WACS vient bouleverser la vie déjà difficile de plusieurs millions d’africains.

 

Les pays impactés par la coupure du câble sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Cameroun et le Congo.

Les populations des pays sus-cités connaissent en ce moment des perturbations dans la fourniture de l’accès à Internet aux consommateurs, rendant difficile l’utilisation de leurs applications préférées telles que Facebook, Whatsapp, Instagram, Youtube et Snapchat.

Mais selon nos sources, le retour définitif à la normale est prévu pour le 04 avril 2020.

Au Bénin par exemple, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, les autorités gouvernementales ont mis en place une plateforme digitale d’informations accessible via le lien www.gouv.bj\coronavirus. L’essentiel de la stratégie de communication sur le coronavirus a été bâtie autour du digital pour permettre aux populations d’avoir des informations justes sur la crise sanitaire, et s’informer sur les règles à adopter pour faire barrière à la propagation de la pandémie.

Et patatras ! La coupure du câble vient comme pour annoncer que nous ne sommes pas au bout de nos peines.

Environ trois mois après le double incident qui avait mis à mal la fourniture d’internet à plusieurs pays de la sous-région, une nouvelle coupure du câble sous-marin WACS a été détectée le vendredi 27 mars suite à l’alerte donnée par le South African Nation Research and Education Network.

Cette coupure coïncide avec la rupture du câble sous-marin SAT-3, qui s’est produite le 8 mars et qui n’a toujours pas été réparée.

Les câbles sous-marins WACS et SAT-3 sont déployés dans l’océan Atlantique et relient l’Afrique du Sud et d’autres pays africains à l’Europe.

Le navire chargé de réparer la rupture du WACS dispose des pièces de rechange nécessaires à bord et est en route vers le site de la faille. Le navire appartient à TATA, la société qui possède le segment endommagé du câble et qui devrait procéder à sa réparation ce samedi 4 Avril.

Face à ces coupures répétées qui n’arrangent personne, la question que l’on est en droit de se poser est la suivante : Et si les Etats Africains se mettaient ensemble pour construire leur propre câble sous-marin géré par l’expertise africaine ?

Un câble sous-marin  pour les africains géré par les africains ne serait que gage d’un développement certain.

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