Pour la vitalité de la filière Livre au Bénin : La Direction des arts et du Livre prend les mesures idoines

Les cadres du ministère du tourisme, de la culture et des arts et les acteurs de la chaîne du livre ont tenu une rencontre mercredi 13 mai 2020 à la salle de conférence dudit ministère. L’objet de cette séance est de statuer sur le projet d’arrêté portant réforme dans le secteur du livre au Bénin. En réalité, cette urgence, selon les explications du Directeur des arts et du livre, Koffi Attede,  de revoir le fonctionnement du secteur s’est imposée au regard des quelques dysfonctionnements souvent observés en ce qui concerne la production, l’édition et la distribution du livre sur le territoire béninois. Désormais, il est envisagé une règlementation en la matière pour que n’importe qui ne s’érige plus facilement en éditeur ou libraire et fasse irruption dans la chaîne du livre alors qu’il n’a aucune notion de base encore moins des expériences dans le domaine. Selon le Dal, cet arrêté qui est en cours d’élaboration permettra de situer clairement les choses afin qu’on puisse voir claire sur ceux qui exercent ces métiers et la qualité qu’ils revêtent.  « Cet exercice que nous allons faire est relatif au document sur l’arrêté ministériel qui permettra d’encadrer le métier de libraire et d’éditeur en République du Bénin. Nous comptons faire ce travail en vue d’assainir le secteur et permettre à tout un chacun de jouir véritablement du fruit des efforts qu’on fournit tous les jours » mentionne le secrétaire général du ministère en mettant l’accent sur la volonté du gouvernement à faire en sorte de mettre ceux qu’il faut à la place qu’il faut. Les acteurs réunis à la séance, n’ont pas manqué d’amender le projet en faisant les suggestions qui sont les leurs pour son amélioration. Florent Eustache Hessou, Camille Sègnigbindé, Dieudonné Gnammankou et quelques autres acteurs ont proposé au cadre du ministère de revoir certains alinéas du texte en vue de le rendre plus flexible et l’empêcher d’être une barrière pour les nouveaux qui aspirent à adhérer au corps de métier des libraires et éditeurs. Une proposition qui a reçu un avis relativement favorable. Pour le Dal, le ministère, encore moins le gouvernement en initiant ce projet ne nourrit aucune mauvaise ambition à l’égard des acteurs du système du livre. Bien au contraire, ils comptent contribuer considérablement au bien-être de toute la chaîne pour son rayonnement.

 

TG  

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