Au Bénin, les résultats définitifs des élections communales et municipales ont été publiés par la Commission électorale nationale autonome (Cena) depuis le 21 mai 2020. Ainsi, depuis lors, les choses se mettent en place dans les états-majors politiques des trois partis ayant franchi la barre des 10% sur l’échiquier national, pour la désignation des futurs Maires et de leurs Adjoints. La commune de Sakété, à l’instar de plusieurs autres, est, à l’aune de ces joutes électorales, tombée sous le giron de l’Union progressiste (Up) parce qu’ayant obtenu la majorité absolue des sièges, plus précisément 14 sur les 25 à pourvoir. En conséquence, ce score au-dessus de la moyenne permet à cette Commune d’avoir son Maire sans brouhaha, au sein de cette formation politique de la mouvance. Si Affissou Ayélabola Gbangbotché, candidat pressenti à ce poste faisait déjà l’unanimité au sein du parti et même de ses militants de par sa notoriété avant même l’organisation du scrutin, le score mémorable de l’Up auquel il a entièrement participé dans cette ville devrait conforter ce choix, reposé sur sa personne. Mieux, son profil parlait déjà à sa place. En effet, du haut de ses 20 ans d’expériences au service de la Clcam, associés à son DESS en Gestion des projets et développement local puis d’un Master en Comptabilité, Contrôle et Audit, l’actuel Directeur de la Clcam des communes d’Avrankou, d’Adjarra et d’Akpro-Missereté a toujours été plus proche des populations de sa commune, plus que jamais.
Hélas ! Après juste l’annonce de ces résultats définitifs, l’auréole dont il jouissait au départ et qui lui conférait ce poste de Maire de Sakété, tourne désormais aux attaques. Et pour cause, une nouvelle candidate de la même liste, contre la volonté et la consigne de départ, veut être imposée au même poste. Ceci, dans une opacité totale et au dos des autres candidats Up de la commune. Pis, en dehors de sa capacité financière, cette candidate de dernière heure n’a ni la compétence intellectuelle et encore moins l’assurance nécessaire pour gérer une ville comme Sakété, qui n’a besoin que d’un rassembleur à sa tête. Une intrigue politique qui d’ores et déjà contraste avec la volonté du Président de la république, qui a toujours préconisé la compétence en matière de gestion décentralisée. Quand on sait que Sakété ne mérité plus ce sort malsain qui arrière son développement, il est encore temps que les responsables de l’Up dont l’actuel Président de l’Assemblée nationale Louis Vlavanou qui plus est le coordonnateur de cette zone, remettent les choses à leurs niveaux. Ce faisant, c’est éviter à nouveau de troquer le développement de Sakété, contre des considérations de seconde zone.
M.M