La cérémonie d’installation des nouveaux conseils communaux a démarré hier jeudi 28 mai 2020, dans les départements du Zou et des Collines. Covè, est la première Commune ayant reçu la délégation préfectorale conduite par le préfet Firmin Kouton. A l’issue du contrôle de présence exigée par les textes, les 15 conseillers communaux élus ont répondu favorablement à la convocation du préfet du Zou. Dans la salle de délibération, l’autorité de tutelle a reçu la déclaration de candidature de l’Union progressiste, le parti majoritaire, avant de procéder à l’installation officielle des nouveaux membres du conseil communal. Suivra ensuite la désignation du bureau du présidium qui a conduit le processus de l’élection. Selon la déclaration de Firmin Kouton, préfet du Zou, tout s’est bien déroulé comme une lettre à la poste. Le maire, ses adjoints de même que les chefs d’arrondissement ont été élus à l’unanimité par les conseillers présents. Ainsi, Auguste Amoussou Aïhunhin, entrepreneur de son état, a été élu maire avec 15 voix sur les 15 conseillers présents. Un vote qui a satisfait les attentes du député Aké Natondé, natif de la Commune et émissaire de l’Union progressiste. A l’en croire, la nouvelle équipe de l’exécutif communal de Covè est la preuve que l’Up fait la promotion de la jeunesse dont la mission est de travailler pour booster le développement à la base. Cyrille Gougbédji, lui aussi originaire de Covè, pense qu’avec ce nouveau conseil, le développement de sa Commune natale pourra alors décoller et retrouver son envol. L’enjeu est donc de taille et le nouveau maire en est bien conscient. C’est pourquoi il place son mandat sous le signe de la responsabilité. Il a promis œuvrer dans la collégialité pour pouvoir satisfaire les attentes des populations qui sont grandes. A Zogbodomey, les membres de l’exécutif communal n’ont pu être élus, le préfet Kouton a suspendu la session parce que les conseillers de l’Union progressiste, le parti majoritaire, s’entredéchirent. Au sein de ce même parti, trois candidats veulent être le maire. Face à cette mésentente, le préfet a pris ses responsabilités conformément aux textes sur la décentralisation. Les travaux suspendus vont reprendre ultérieurement.
Fernand Kinmahou