La commune de Parakou abrite depuis ce jeudi, un atelier de 48 heures sur l’introduction des connaissances endogènes dans les politiques nationales de lutte contre les changements climatiques. Il est organisé par le ministère du cadre de vie et réuni les acteurs gouvernementaux, non étatiques et les peuples autochtones et les communautés locales.
Recenser et intégrer les savoirs traditionnels des peuples autochtones et des communautés locales dans les stratégies et plans nationaux d’adaptation aux changements climatiques. Tel est l’objectif poursuivi par le ministère du Cadre de vie en organisant ce deuxième atelier.
Plusieurs communications sont prévues à l’agenda de cet atelier. Elles sont relatives à la problématique des changements climatiques, les politiques nationales en la matière et surtout l’implication des savoirs endogènes. Il sera question de faire un état des lieux des connaissances et savoirs traditionnels sur les changements climatiques et leur intégration dans les stratégies et plans nationaux d’adaptation.
Pour Paulin Dossou doyen de la faculté des lettres, arts et sciences humaines et représentant du recteur de l’Université de Parakou, les changements climatiques constituent une menace mondiale pour l’humanité et la nature, a-t-il indiqué notant que l’implication des communautés locales peut permettre de venir à bout de cette menace. C’est d’ailleurs, s’inscrivant dans cette dynamique que l’Université de Parakou a créé le laboratoire de climatologie et d’ethnoclimatologie. Une plateforme d’échanges entre les différents acteurs pour la promotion des connaissances endogènes.
Le représentant du ministre du Cadre de vie, Martin Pépin Aïna, procédant à l’ouverture de l’atelier, a indiqué que l’objectif est de recenser les pratiques endogènes pour leur ancrage dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.
Albérique HOUNDJO Br/Borgou-Alibori