Devoir de mémoire Il y a 15 ans, Evariste Dègla nous a quittés

Le Bénin perdait, le 14 juillet 2005, un de ses dignes fils qui s’est beaucoup battu pour la presse béninoise. Il s’agit du feu Evariste Dègla, ancien Directeur général de l’Onépi (Office national d’édition de presse et d’imprimerie), aujourd’hui Onip (Office national d’imprimerie et de presse).

 

Feu Evariste Dègla n’est plus à présenter. L’homme que pleurent depuis 15 ans les professionnels des médias, a occupé de son vivant plusieurs fonctions. Des années de l’indépendance à la date de 14 juillet 2005, jour de son décès, Evariste fait, sans doute, partie du peloton de tête des journalistes et techniciens de l’information ayant imprimé leurs marques à l’histoire de notre presse. Il a été Directeur Adjoint du Centre de documentation des servies de l’information (CDSI), Directeur de l’Agence Bénin presse (ABP), Directeur général de l’Office nationale d’édition de presse et d’imprimerie (ONEPI), Directeur de publication de « Daho Expresse », Rédacteur en chef de ‘’l’Aube Nouvelle’’. A la retraite en 1992, il s’est signalé plusieurs fois comme membre et président de jury de concours organisé notamment ( les quatres dernières années avant sa mort) par le ministère en charge de la Communication et la HAAC, pour primer les meilleures productions des médias au Bénin. Il a tout donné à la presse béninoise, en fonction comme en retraite. Il était présenté comme un grand homme, homme de flair et de rigueur, homme de cœur, de vie et de famille. Malgré les différentes fonctions occupées de son vivant, feu Evariste Dègla partit sans aucune odeur de scandale et avec comme leçon que  «rien ne se gagne  sans la sueur de son front », a témoigné Mathias Etèka, un ex Agent de l’Onépi, qui l’a beaucoup côtoyé. Journaliste de formation et de profession, il l’a exercé avec talent, foi et abnégation. Et la qualité de ses prestations était, à la mesure des soins méticuleux, qu’il savait porter, à tout ce qu’il a entrepris. Cela va de soi, pour cet homme qui conçoit que rien de beau, de grand et de durable ne peut s’accomplir ni trouver son achèvement sans conviction, sans méthode, sans détermination. A l’image d’un artiste de renom, le journaliste Evariste Dègla avait une passion sans borne pour le métier. C’est peut être pourquoi, à la retraite il a repris du service, en mettant ses talents et connaissances à la disposition de tous ceux qui l’ont sollicité. En définitive, tout s’est passé dans la vie professionnelle d’Evariste, comme prise sur sa disponibilité, sa ferveur, sa verve à exercer le métier et à se cultiver.

 

Félix Agohoungo

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