Samedi 1er août 2020, la Commune de Tori-Bossito a, elle aussi, commémoré les 60 années de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. Dans ses brefs propos ce jour, l’autorité communale, Rogatien Akouakou, s’adressant aux hommes en uniforme, a confié son gêne relatif aux cas de vol, de cambriolages de plus en plus récurrents dans sa Commune. Un fait qu’elle déplore et dont elle entend y mettre fin. En effet, le vœu de Rogatien Akouakou, a-t-il laissé entendre ce samedi matin, reste une insécurité zéro à Tori-Bossito. Son propos dans l’immédiat, «discuter avec les forces de sécurité pour voir les stratégies à adopter». «Je peux vous rassurer que le Conseil communal de Tori comme je vous l’ai dit à la prise de fonction, ne sera plus jamais comme avant. Tori doit entrer dans l’histoire», s’engage-t-il.
A Tori-Bossito, la Célébration des 60 ans d’indépendance du Bénin a été marquée par une sobriété absolue. Loin des caméras, de la presse. Prévue pour 8h, elle va commencer plus tôt. Il est 7h50. Deux véhicules de loin se font remarquer par la lumière qui parvenait de leurs phares. L’un de la Police Républicaine que suivait celui du Maire annoncent l’arrivée de celui-ci à la surprise générale de ses collaborateurs. Trois minutes après, celui de l’Autorité communale s’immobilise à la place du monument aux morts où se tint le dépôt de gerbes. Jet d’eau au sol pour l’accueillir, échange de civilités avec le Conseil communal, montée des couleurs, dépôt de gerbes. Moins de 10 minutes auront suffi pour marquer cette commémoration qui devrait, aux dires de Rogatien Akouakou, être une grande fête. Mais, «ce n’est pas le cas», fait-il observer, la pandémie du Coronavirus ne laissant pas de choix. Ce Samedi 1er août 2020, Tori-Bossito s’était vite mise sur pieds. Les retardateurs, eux, auraient compris. 8h00, clap et fin.
Cyrience KOUGNANDE