Parakou: Un villageois tire un coup de chapeau à la radio Deeman

Garçon Gaston Yamaro, directeur radio, bravo à toi et à toute ton équipe. Vous avez fait votre boulot et aux autres de faire professionnellement les leurs comme vous. Toi et ton équipe, vous avez su mettre, à votre manière, en lumière la bravoure et le sens d’humanisme de la jeune villageoise Sakina. Et le vieux villageois que je suis ne peut qu’en être fier. C’est ça le village : la solidarité, le sacrifice, l’humanisme et autre. En juillet 2013, une vingtaine de passagers d’un minibus a basculé dans la lagune par-dessus le pont de Porto. Le secours des Tofinu, des pêcheurs professionnels qui ‘’vivent sur l’eau’’ et même sous l’eau se seraient fait désirer. Le villageois n’en dit pas plus. Revenant à Yamaro de la Radio et son équipe, le villageois dit bravo pour les deux angles de traitement de l’info tragique. Le mercredi 05 Août, vous avez choisi l’angle d’héroïsme et le sens de bonté caractéristique du village malgré le caractère pathétique du drame. Ainsi vous avez dit : « Sakina : l’héroïne de 25 ans qui sauve la vie à 6 naufragés du fleuve Okpara ». Le lendemain jeudi 06 Août vous avez traité l’info sous un angle purement factuel avec comme titre : « 5 corps sur 6 retrouvés à Woria après trois jours de fouille. » Ces deux choix dénotent de votre professionnalisme et témoignent aisément que la radio mérite bien ses multiples premiers prix des concours des meilleures productions radiophoniques. Le choix d’angle de l’info qui a marqué le villageois est celui de la jeune villageoise qui a, à elle toute seule, sauvé la vie de cinq personnes. C’est une prouesse que les autorités politiques, au retour de leurs vacances gouvernementales et parlementaires, devraient célébrer. C’est une manière de révéler aussi le Bénin. La radio a relayé l’info, les réseaux sociaux aussi. La radio a révélé les qualités de Sakina, la villageoise. Au nouveau départ de révéler aussi l’héroïne Sakina. Elle l’a fait sans arrière-pensée et sans rien espérer au péril de sa propre vie. Car de ses manœuvres de sauvetage, elle  s’en est sortie avec une blessure. Le villageois a fini de parler. Il est temps d’aller donner des termites à ses pintadeaux.

 

A Yamaro Gaston de la radio, fraternellement, le villageois.

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