Tic: L’Afrique du Sud connaît un manque de professionnels en ingénierie

Dans son étude 2020 sur les compétences en Afrique du Sud, l’agence Xpatweb a révélé que les entreprises du pays ont du mal à trouver des profils qualifiés dans les secteurs tels que l’ingénierie et les TIC. Cette situation serait due à l’inadéquation formation-emploi et à la fuite des cerveaux.

 

Xpatweb, une agence spécialisée dans les tendances de l’expatriation et de la mobilité internationale dans le monde, vient de publier son étude annuelle sur les compétences en Afrique du Sud.

Réalisée auprès de 178 entreprises, y compris des sociétés cotées à la Bourse de Johannesburg et des multinationales, l’étude révèle que les professionnels en ingénierie et les spécialistes des TIC sont les profils les plus recherchés dans le pays. En effet, des entreprises qui ont participé à l’étude affirment avoir des difficultés à trouver un ingénieur qualifié (21%), et un spécialiste des TIC (19%).

Les autres profils les plus recherchés sont les artisans (16%), les cadres supérieurs (12%), les responsables financiers (10%), les professionnels de la santé (9%), les spécialistes médias et marketing (7%), les personnes maîtrisant les langues étrangères (6%), les professionnels des sciences (3%) et les enseignants des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (3%).

En outre, 89% des participants ont déclaré que leur organisation a du mal à recruter des personnes hautement qualifiées. Pour justifier cette situation, l’étude évoque deux principales raisons.

D’une part, l’inadéquation des programmes de formation avec les besoins des entreprises, et d’autre part la fuite des cerveaux qui a entraîné une pénurie massive de compétences, obligeant les grandes entreprises à recruter sur le marché international. 76% des participants ont indiqué la nécessité de rechercher à l’échelle internationale ces compétences.

Notons que cette situation en Afrique du Sud est commune à la quasi-totalité des pays du continent. Les données de l’Association des universités africaines indiquent par ailleurs que l’Afrique doit former chaque année, jusqu’en 2023, plus de 300 000 personnes dans le domaine de l’ingénierie pour combler le déficit de diplômés dans ce secteur.

 

Agence ecofin

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