Regard sur le sport et le football en particulier: «Les acquis doivent être (…) fondés sur des bases tangibles», Ambroise Zinsou

Le sport béninois est sur la bonne voie et le gouvernement béninois est en train de jouer sa partition avec la mise en place du cadre légal. Reçu sur le forum «Football Nouveau Départ» dans le rubrique «Apprendre à Nous Connaître», Ambroise Zinsou, journaliste sportif au groupe de presse Fraternité a porté son regard sur le sport béninois en général et le football en particulier. Lisez la substance de son intervention.  

 

«Le sport béninois est en train de connaître des jours radieux et je souhaite que les acquis soient encadrés. Je salue au passage la dextérité du Ministre des sports pour avoir compris que tout ce qui se fait aujourd’hui doit être encadré afin que demain, nous ne retombions dans les mêmes travers. Pour ce sport, il y a des étapes à passer. Lorsqu’une étape est acquise, il faut des lois pour l’encadrer. C’est pourquoi, je salue la mise en place de ce groupe de travail qui réfléchit par rapport à la charte des sports et autres. Je salue aussi les membres de ce groupe de travail. Nous avons deux confrères qui sont membres du groupe de réflexion «Sauvons le Football» qui a fini par devenir «Sauvons le sport béninois». Je veux citer Sosthène Sèflimi et le grand frère Sabin Loumedjinon. Si on a pu identifier ces deux qui faisaient partie de ce groupe de réflexion, ça veut dire que, quand on s’était mis ensemble, on ne s’était pas trompé. C’est-à-dire que notre cri de détresse, notre prêche entre temps dans le désert a été finalement entendu. Je trouve que le sport béninois doit être encadré. Les acquis doivent être vraiment des acquis qui seront fondés sur des bases tangibles afin que nous puissions construire un avenir meilleur pour nos athlètes.

Maintenant par rapport au football qui est le sport roi, je pense que c’est la discipline locomotive comme on a l’habitude de le dire. La prestation de notre équipe nationale lors de la dernière Can en Egypte reste une saine émulation pour les autres disciplines. Aujourd’hui, je pense qu’avec notre football, nous pouvons nous frotter les mains. (…). Mon idéal pour le football béninois dépasse ma famille. Donc, avec peu de moyens, on peut faire beaucoup de choses pourvu qu’on s’y mette et qu’on fasse appel à des compétences avérées. Aujourd’hui, il y a notre compatriote Jean Marc Adjovi Boco, il y a un  gouvernement volontaire, généreux, volontariste et je pense qu’avec cette synergie d’actions, nous pouvons quand même sortir le football définitivement de l’ornière. Je ne sais pas si c’est une malédiction ou bien c’est un mauvais sort qu’il faut conjurer, vous allez constater que depuis 2001, le Bénin n’a plus jamais connu de saison régulière deux années consécutives sans anicroches et on avait eu une très belle saison l’année dernière (saison 2018-2019) et cette année (saison 2019-2020). Malheureusement, cette vilaine pandémie de Covid-19 a dicté sa loi à tout le monde. Je pense qu’on peut quand même faire les choses dans les règles de l’art avec un peu de moyens. L’essentiel est qu’on se donne les moyens et qu’on prenne conscience de l’enjeu pour dire aujourd’hui, s’il y a un responsable à quelque niveau qui doit développer ce football, qu’il se dise ce développement passe toujours par moi et je poserai l’acte qu’il faut pour sortir ce football et ça ira de l’avant.»

 

Transcription : Abdul Fataï SANNI

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